Alors que la commune de Vigeois, en Corrèze, célèbre ce mardi 31 janvier l’arrivée d’un nouveau médecin généraliste, un dispositif gouvernemental pour attirer les jeunes professionnels semble séduire dans la région : le «Contrat d’Engagement de Service Public».
Le principe est simple : c’est un contrat avec le Ministère de la santé, proposé aux étudiants en médecine.
Contrepartie
En le signant, ils vont percevoir un salaire supplémentaire pendant leurs années d’études. Ensuite, ils seront aussi épaulés lors de leurs premiers pas professionnels.
Mais il y a une contrepartie : une fois diplômés, les étudiants devront travailler dans ce qu’on appelle couramment un désert médical, une zone sous-dotée. Une obligation qui doit durer aussi longtemps que la période d’études salariée, sous peine de devoir rembourser les sommes perçues.
Plus de demande que d'offre
Ce dispositif mis en place par le gouvernement en 2009 a mis du temps à démarrer. Mais aujourd’hui, tous les contrats proposés en Limousin trouvent preneur, la demande est même supérieure à l’offre.
Quelle que soit la motivation des jeunes médecins, si le Contrat d’Engagement de Service Public n'est pas forcément à l'origine de vocations, il encourage l'installation dans les zones sous-dotées, en les rendant un peu plus attractives.