Alors qu’un rapport parlementaire potentiellement polémique doit être rendu le 16 mai, de plus en plus de citoyens veulent savoir s’ils sont contaminés par le pesticide. Des tests d’urine ont ainsi été réalisés ce lundi 13 mai à Limoges.
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il ne doit être rendu que jeudi prochain, le 16 mai, mais déjà, et depuis ce week-end, le rapport sur le glyphosate, émanant d’une trentaine de parlementaires au Sénat, selon une étude menée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), fait polémique !

Il minimiserait en effet la dangerosité du pesticide, indiquant que “le glyphosate est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge”, des propos repris par le sénateur UDI et co-rapporteur, Pierre Médevielle.
Et cela, alors qu’une autre polémique éclatait la semaine dernière : les soupçons de fichage illégal par Monsanto, « triant » des personnalités politiques et des journalistes, entre autres, suivant leur position sur le glyphosate.

Depuis plusieurs mois, des initiatives citoyennes se développent par ailleurs : des tests d’urines réalisés pour savoir si ceux qui s’y prêtent sont contaminés ou non par le pesticide.

C’était le cas à Limoges ce lundi 13 mai, où une cinquantaine de « pisseurs involontaires », comme ils se nomment eux-mêmes, se sont soumis à un protocole très strict, afin de réaliser ces prélèvements.
Les analyses vont être menées par un laboratoire allemand, et les résultats sont attendus pour la mi-juin.
D’autres tests de même nature, réalisés dans d'autres régions, et dans les mêmes conditions, avaient déjà tous révélés la présence de glyphosate…

Les participants envisagent de  porter plainte contre les fabricants de glyphosate, mais aussi ceux qui en ont autorisé sa vente, comme l'Union Européenne.
 


 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information