"Je me prononcerai d’ici quelques semaines." Ce dimanche, le maire de Limoges n’officialise pas sa candidature pour un second mandat. Mais sur notre plateau, il défend son bilan avec vigueur
Émile-Roger Lombertie est l’invité de Dimanche en Politique, pour la dernière étape d’un tour d’horizon politique des grandes villes du Limousin avant les élections municipales.Aux côtés @ERLOMBERTIE pour l’enregistrement « d’un dimanche en politique » l’émission sera diffusée dimanche sur @F3Limousin pic.twitter.com/eD4fEnOp7o
— Guillaume Guérin (@GG_Guerin) November 15, 2019
"Nous venions de très loin"
D’abord, il est interrogé sur ses intentions. Même s’il n’y a pas vraiment de suspens, il n’annonce pas officiellement sa candidature :
Nous avons encore du travail, il doit avoir une continuité, nous avons encore un budget à voter (…). Je me prononcerai d’ici quelques semaines.
Le maire de Limoges évoque ensuite son arrivée aux commandes de la ville en 2014 alors que peu d’observateurs l’attendaient.
Il n’est pas tendre avec ses prédécesseurs :
Il n’est jamais facile d’arriver dans une situation où vous savez qu’il y a une multitude de modifications à apporter (…). Nous venions de très loin avec un retard de cette ville dans tous les domaines.
Rénovation urbaine
Dans son bilan, le maire sortant met en avant la rénovation urbaine menée à Limoges :
Lorsque nous sommes arrivés, La Bastide devait être terminée ; nous avons dû négocier durement avec l’Agence nationale de rénovation urbaine parce que ce qui était prévu n’était pas fait et le terme était arrivé. En ce qui concerne les halles, il n’y avait aucun programme, aucun projet (…). Pour la place de la République, nous étions dans l’obligation de le faire, mais sans aucune étude préparatoire (…). Toutes les villes qui ont attaqué un chantier d’une telle complexité ont mis entre 8 et 15 ans pour le démarrer et le réaliser. Nous, nous le réalisons au bout de 4 ans. On a fait un travail énorme.
Et là encore, l’ancienne majorité est taclée au passage :
Je n’ai reçu aucune information sur aucun des dossiers courants de la ville, et surtout pas sur les malfaçons du stade de Beaublanc qui auraient dû m’être précisées par mon prédécesseur, parce qu’elles impliquaient des charges financières considérables pour la ville.
15 ans d'avance ?
La mise en place de la vidéo protection et le développement de la police municipale est aussi mis en avant par le maire sortant, comme sa politique d’environnement :
Les voitures électriques, c’est moi qui les ai mises à la mairie de Limoges (.. .). Avec les panneaux solaires, la mise en valeur des cours d’eau, la récupération d’eau, la lutte contre les perturbateurs endocriniens… Nous avons 15 ans d’avance.
Émile-Roger Lombertie assume son soutien aux projets routiers autour de Limoges et au développement de l’aéroport :
Quand vous allez entre Limoges et Poitiers, si vous prenez une autoroute, vous pouvez très bien l’emprunter avec une voiture qui roule à l’hydrogène.