Le miracle n’a pas eu lieu. Malgré quelques bonnes séquences de jeu, le CSP a logiquement perdu face au leader de sa poule, 71-78.
Dans un palais des sports de Beaublanc très clairsemé, le début du match est plutôt encourageant. Le CSP est concentré en défense, et provoque des fautes en attaque.
L’équipe vire en tête après 10 minutes, 15 à 11.
Mais une fois les tauliers Conklin et Stoll partis se reposer sur le banc, la situation dégénère un peu.
Venise rattrape son retard, prend de l’avance, et creuse l’écart. Le score à la mi-temps est beaucoup moins flatteur pour Limoges, 29-37.
En silence
Le troisième quart se joue dans un silence de cathédrale un peu angoissant, on croirait un match à l’extérieur dans certaines salles dont on taira le nom pour ne pas paraître médisants.
Dans cette ambiance particulière, Limoges remonte la pente, et revient à 3 points de Venise… avant d’encaisser 4 tirs primés consécutifs qui glacent un peu plus l’atmosphère.
Blessures
Le CSP se réveille à nouveau à une minute de la fin du match, mais malgré un écart de 4 points à 30 secondes de la fin, personne ne semble y croire vraiment.
Le CSP sort finalement de l’Eurocup par la petite porte.
L’infirmerie se remplit un peu plus avec deux blessures dont on ignore encore la gravité, pour Hugo Invernizzi et Benoit Mbala, qui sort du terrain complètement sonné après un coup au ventre.
La frustration des joueurs commence à se faire sentir, le coach Alfred Julbe le reconnaît en conférence de presse : "C’est une accumulation de situations. Ça peut se voir dans un lancer franc, dans une action, ou dans l’ambiance. C’est normal que les gens soient inquiets et nerveux."
Il va pourtant falloir retrouver un minimum de confiance avant un match difficile en championnat de France, ce samedi à Dijon.