À l'occasion de cette année olympique et paralympique, des enfants des centres de loisirs de la Haute-Vienne étaient invités à se mettre dans la peau de sportifs en situation de handicap ce mercredi 22 février. Un projet porté par le centre de ressources des accueils de loisirs 87 et qui s'est déroulé dans différents gymnases du département.
"Je viens de découvrir et je pense que je vais essayer d'en refaire." Tyméo dix ans, vient de découvrir le basket fauteuil. Les déplacements ne sont pas simples, mais les plus agiles finissent par comprendre le fonctionnement et arrivent à marquer des paniers.
Dépasser ses limites et découvrir une autre manière de jouer au basket : des jeunes se sont glissés dans la peau de sportifs en situation de handicap dans le complexe sportif d'Ouradour-sur-Glane, en Haute-Vienne.
Mieux cerner le handicap
Durant cette journée de sensibilisation, pour chaque activité, les consignes sont adaptées aux enfants. Pour certains, manier la sarbacane est une première : "On est un peu plus loin et la cible est plus petite, constate Edgar, dix ans. Ça me fait vivre ce que les gens handicapés font aux jeux paralympiques."
Les ateliers sont ludiques et permettent de se confronter au handicap, tout en s'amusant. "On reste dans le cadre réglementaire des activités qui existent vraiment comme la boccia. C'est une discipline qui ressemble beaucoup à la pétanque qui est adaptée pour les personnes en situation de handicap", détaille Bastien Baron, gérant d'Idéasport Limousin.
Inspiration JO
À travers le projet "Handi'Olympic", l'objectif est de briser les préjugés sur le handisport. Le rendez-vous est donné à 300 jeunes par le centre des accueils de loisirs de la Haute-Vienne.
"Ce qui est important pour nous, c'est qu'à l'approche des jeux paralympiques, c'est d'aborder ces notions-là, de handicap, l'acceptation des différences", explique Heïdi Peix Colrat, coordinatrice du Centre de ressources accueils de loisirs Haute-Vienne.
Que le handicap soit moteur ou sensoriel, les enfants semblent avoir compris le message."Pour les handicapés, ça doit être un petit peu dur," confie Aaron, neuf ans.
On a par exemple fait un exercice avec des lunettes pour être comme les aveugles et être aveugle, c'est très,très compliqué.
Aaron, 9 ans
Cette initiative a été organisée dans des gymnases aux quatre coins du département. Nul doute que ces apprentis athlètes porteront un regard plus attentif sur les jeux paralympiques cet été.