Alors qu'une réunion était programmée ce 25 avril en début d'après-midi entre les étudiants et enseignants en grève de la Faculté des Lettres de Limoges et la présidence de l'Université, l'entrevue n'a finalement duré que 30 minutes. Rendez-vous manqué, dialogue rompu.
Ils devaient notamment tenter de trouver une solution sur l'organisation des examens. Finalement, il n'est rien sorti de l'entrevue entre la présidence de l'Université de Limoges et les étudiants et enseignants en grève de la faculté des Lettres, bloquée depuis plusieurs semaines. Ce 25 avril 2018 aura été un jour de rupture.
Le rendez-vous avait été fixé en début d'après-midi. Il n'aura duré qu'1/2 heure. Les étudiants-bloqueurs et les enseignants en grève devaient s'entretenir avec la présidence de l'Université mais le dialogue a été rompu dès les premiers points abordés, à savoir la fin de Parcoursup et le dégel des postes d'enseignants. La réunion a donc été écourtée et l'organisation des partiels et le déroulement des examens n'ont pas été évoqués. "Ils voulaient discuter, nous voulions négocier, nous sommes partis" pouvait-on entendre à la sortie. Une étudiante évoquait même sa décision d'entrer en grève de la faim.
Néanmoins, le doyen de la faculté des Lettres nous a indiqué que les partiels ont été décalés du 11 au 14 mai et se tiendront dans les amphithéâtres. Si ces derniers n'étaient pas rendus libres, des solutions "alternatives" sont déjà envisagées. Pour les contrôles continus, Daniel Ruff précise que les évaluations seront "adaptées" pour qu'aucun étudiant, gréviste ou pas, ne soit pénalisé.