Parmi ses nombreuses toiles régionales, l'artiste Good bye Hippocrate a déjà dévoilé trois représentations de Limoges : la Gare des Bénédictins, le Stade de Beaublanc et les Halles centrales. Médecin et artiste à mi-temps, il révèle les origines de sa passion pour les villes françaises et l'art.
Des couleurs, des formes graphiques à l’effigie de Limoges. Ces tableaux sont réalisés par un artiste aux origines basques répondant au pseudonyme de Good bye Hippocrate. Voilà deux ans qu’il exerce le métier d’illustrateur à mi-temps, « mon nom d’artiste me permettait de montrer mes deux professions : médecin urgentiste et artiste. Good bye Hippocrate, ça montre que je raccroche la blouse et le stéthoscope quand je dessine. »Il travaille depuis un an et pour la première fois, en collaboration avec un professionnel : le magasin limougeaud Boogalou shop, « le gérant m’a contacté via les réseaux sociaux ». Dans un premier temps, Good bye Hippocrate dresse le portrait de la Gare des Bénédictins, « il s’agit de la plus belle gare de France. L’architecture me fait penser à Istanbul et elle avait déjà été mise en lumière dans une publicité de parfum de luxe », mentionne l’artiste.
Au total, 100 tirages pour cette première réinterprétation du paysage limougeaud : un franc succès, puisque les stocks, en vente au Boogalou shop, se sont écoulés en quelques jours seulement.
Son deuxième tableau de Limoges, c’est Beaublanc. Des tons de verts et un subtil rappel du sport local, le basket, ont valu un tirage à 200 exemplaires, « je n’y connais rien au basket, le dessin me permet de découvrir plein d’univers différents ».
La toute dernière réalisation de Good bye Hippocrate, ce sont les Halles de Limoges. Les 100 copies de l’affiche se sont vendues dès la fin du confinement, « début juillet, quelques mois après la réouverture de la boutiques, tout était écoulé ».
Depuis, des éditions ouvertes sont proposées à la vente.
Un art nouveau
Good bye Hippocrate réalise « tout de A à Z ». De l’esquisse, au travail numérique jusqu’à l’impression, il travaille chez lui sur son ordinateur portable, « je peux l’emmener partout, quand je suis en déplacement, dans une chambre d’hôtel, après une journée de travail. » Alliant sa passion pour l’architecture et son envie de découvrir de nouveaux paysages, il propose des représentations de plusieurs villes françaises avec une petite préférence pour le Pays Basque et la région lilloise, qu'il connaît par coeur.Dans les prochains jours, un quatrième dessin à l’effigie de la ville de Limoges devrait être révélé, cette fois sur le thème de la Frairie des Petits Ventres.