Ils étaient près de 300 lycéens à défiler dans les rues de Limoges et 250 à Brive, pour dénoncer l'urgence climatique. Ces jeunes Limousins rejoignent ainsi le mouvement mondial de "grève pour le climat", organisée partout dans le monde vendredi 15 mars 2019.
Ils ont répondu à la grève mondiale pour dénoncer l'urgence climatique.
Ce vendredi 15 mars 2019, environ 300 jeunes, collégiens et lycéens, ont quitté les bancs de l'école pour défiler dans les rues de Limoges.
Comme des milliers d'autres jeunes dans le monde aujourd'hui, ces Limougeauds participent à la #GrevePourLeClimat pour dénoncer l'urgence climatique. #YouthStrike4Climate #Youth4Climate #GrevePourLeClimat #MarcheDuSiecle #MarchePourClimat pic.twitter.com/6r6Nb2bid4
— France 3 Limousin (@F3Limousin) 15 mars 2019
En début d'après-midi, ils étaient environ 250 à Brive.
#lesenfantspourleclimat #MarchePourLeClimat 250 lycéens cet après-midi dans les rues de Brive en #correze pour réclamer des actions en faveur du climat. Parmi les slogans “la planète sèche, je sèche les cours” @F3Limousin pic.twitter.com/ZYTHZuWvaq
— Julie Radenac (@juradenac) 15 mars 2019
Cette mobilisation intervient la veille de la "Marche du siècle", qui aura lieu samedi 16 mars, dans plusieurs villes de France, à l'appel de 140 organisations.
Débats organisés dans les lycées
Face au soulèvement de ces centaines de lycéen.nes et collégien.nes en France, le gouvernement a appelé au dialogue. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale, a annoncé, lundi 11 mars, sur LCI, "l'organisation de débats sur l'environnement" dans les lycées.
A Limoges, un débat se tiendra notamment au lycée polyvalent Maryse Bastié, de 14h30 à 15h30.
Les étudiants de droite opposés à la grève
Pourtant, les jeunes ne sont pas tous unis derrière la lutte pour le changement climatique.
L'UNI Limoges (Union nationale inter-universitaire), l'organisation étudiante de droite, s'oppose à l'appel à la grève.
"Il s'agit, une fois encore, d'un prétexte utilisé par ceux qui, comme toujours, rivalisent d'ingéniosité lorsqu'il s'agit de sécher les cours", dénonce le syndicat étudiant dans une publication Facebook vendredi matin.
En France, la jeunesse s'est véritablement mobilisée pour "l'urgence climatique" fin février, après la venue de la lycéenne et activiste suédoise Greta Thunberg à Paris.
Les manifestations ont été plus timides que chez nos voisins européens. Mais les mouvements de grève de ce vendredi pourraient renverser la tendance.