Plusieurs établissements scolaires ont été touchés ce mardi 1er décembre par un mouvement de grève des assistants d'éducation (AED). Ils dénoncent notamment des conditions de travail dégradées avec la crise sanitaire.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ils sont près de 900 dans l’académie de Limoges, et pourtant, on parle rarement de leur travail qui occupe une place importante dans la vie des collèges et des lycées. 
 
Stéphane Lajaumont, responsable des assistants d’éducation au syndicat SNES-FSU, résume ce rôle : "Les assistants d’éducation interviennent dans tous les temps qui ne sont pas des temps d’enseignements : gestion des absences, surveillance des études ou des couloirs".

Une mission déjà prenante, et qui est rendue encore plus difficile par la crise sanitaire: "Avec la Covid 19, il s’agit pour eux de faire en sorte que les élèves ne se touchent pas, gardent leurs distances..."  

Surcharge de travail

Leur rôle ne s'arrête pas à la surveillance des élèves. Un AED gréviste nous explique : "On est à la fois confidant, grand frère, parfois psychologue." 

Une autre regrette : "Un AED va être le bouche trou dans l'etablissement scolaire. C'est un manque de considération."

L’épidémie représente la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Si 45 équivalents temps plus ont été recrutés par l’académie jusqu’en février pour faire face à la surcharge de travail, le mal semble plus profond : temps de travail trop important, salaires trop bas, qui rendent cette mission parfois incompatible avec la poursuite d’études.

Statut précaire

Autre sujet d’inquiétude, le fait que le recrutement soit réalisé par les chefs d’établissements, et non par le rectorat.
Stéphane Lajaumont explique : "La pression du chef d’établissement est quotidienne, car à chaque fin d’année scolaire, on remet en jeu leur contrat pour savoir s’ils seront repris ou pas l’année suivante."

Selon Stéphane Lajaumont, ce mouvement de grève est une première depuis 15 ans.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information