Au lendemain de la révélation des images de l'abattoir de Limoges sur l'abattage des vaches gestantes, les professionnels de la filière viande accusent le coup. Il faut désormais faire preuve de pédagogie pour restaurer la confiance des consommateurs.
Des clients choqués, un chiffre d'affaire en recul, voilà à quoi est confronté le boucher que nous avons rencontré. Au lendemain de la diffusion, par l'association L214 d'une vidéo montrant l'abattage de vaches gestantes à Limoges, les professionnels de la filière viande n'ont d'autres choix que de faire de la pédagogie.
Du coté des éleveurs, celui chez qui nous sommes allés nous affirme ne jamais envoyer une vache gestante à l'abattoir.
Au niveau éthique et au niveau économique, nous n'avons aucun intérêt à envoyer une vache et son veau à l'abattoir
Quand un animal est réformé et va donc être tué pour sa viande, il subit une échographie. Mais celle-ci n'interviendrait pas forcément juste avant son départ pour l'abattoir. Cela expliquerait des accidents.
Quant à l'idée que la qualité de la viande d'un vache portant un veau est meilleure, les professionnels sont catégoriques : c'est faux.