Le groupe Cooperl, propriétaire de Madrange,a annoncé qu'il envisageait de fermer 12 usines, suite à sa condamnation à une amende de 35 millions dans l'affaire du "cartel des jambons". Les salariés haut-viennois sont inquiets.
Pour des ententes illégale sur les prix, dans ce qu’on a appelé l’affaire « du cartel des jambons », le groupe Cooperl a été condamné à verser une amende de 35 millions d’euros.
Le groupe a annoncé ce mardi 20 octobre qu’il pourrait dans ce cas fermer une douzaine d’usines.
À Feytiat, dans la banlieue de Limoges, où se trouve l’usine Madrange, cette annonce n’augure rien de bon aux salariés.
Pourtant, l'horizon semblait s'éclaircir depuis le rachat par Cooperl. La coopérative bretonne, numéro 1 français de la production porcine, a en effet démarré un vase chantier sur le site de Feytiat : 25 Millions € destinés à agrandir et moderniser l'usine.
Mais ballotés depuis 2010 de plans sociaux en reprises, les 490 salariés de la marque limousine semblent usés par les menaces permanentes qui pèsent sur leur emploi
Contactée par téléphone, la direction de Madrange n'a pas répondu à nos sollicitations.
Le prochain comité central du groupe, début novembre, pourrait d'avérer crucial pour l'avenir de la filiale limousine.
Reportage de N.Vaille et Y.Robin avec en 3e intervenant Fabrice Delage, élu CGT au CSE de Madrange :