Après le dégagement gazeux survenu à Rouen dans une entreprise chimique, l'organisme chargé de mesurer la qualité de l'air en Limousin nous a précisé qu'il n'y avait pas d'usine surveillée dans la région pour ce polluant
Cette mesure, selon un chargé de mission de Limair, serait coûteuse - de 10 000 à 60 000 euros par capteur- et elle n'a pas justifiée dans la mesure où aucune unité industrielle ne produit actuellement ce gaz nauséabond, qui est couramment utilisé pour tracer le gaz de ville, inodore, afin de repérer les fuites et éviter les accidents. En outre ce gaz ne serait dangereux qu'à des doses excessivement concentrées. Si vous avez vu circuler dans Limoges hier soir le camion de mesures de Limair (voir notre photo), cela n'avait donc rien à voir avec l'incident de Rouen. L'organisme de surveillance de l'air basé à Ester effectue actuellement des sondages en ville pour vérifier la quantité de poussières présentes dans l'air à proximité de la gare SNCF.