La seizième édition du Printemps du cinéma a commencé dimanche pour trois jours à un tarif préférentiel de 3,50 euros la séance, avec pour objectif de maintenir la bonne fréquentation du début d'année dans les salles obscures.
De dimanche à mardi inclus, un tarif unique de 3,50 euros s'appliquera à toutes les séances et tous les films dans près de 5.600 salles en France, à l'initiative de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF). Des majorations sont toutefois possibles pour les films en 3D et Imax, dans certaines salles.
L'an dernier, cet événement avait rassemblé 2,6 millions de spectateurs, comme en 2013. "C'est une opération maintenant bien installée, qui s'inscrit cette année dans une fréquentation assez exceptionnelle", souligne Richard Patry, président de la FNCF.
##fr3r_https_disabled##La fréquentation dans les salles de cinéma a en effet enregistré une hausse de 28,5% sur un an en février, à 22,5 millions d'entrées, selon les derniers chiffres communiqués par le Centre national du cinéma (CNC).
Sur les deux premiers mois de l'année, elle est en augmentation de 12,5% par rapport aux mêmes mois de 2014.
Elle a été portée notamment par les comédies populaires françaises comme "La Famille Bélier" (plus de 7 millions d'entrées à ce jour), "Papa ou Maman" (plus de 2,6 millions), et "Bis" (plus de 1,2 million).
"C'est le meilleur mois de février qu'on n'ait jamais connu", se réjouit Richard Patry. "Au sortir des 208 millions de spectateurs de l'année dernière (+7,7% par rapport à 2013, NDLR), on est toujours dans une excellente dynamique de fréquentation actuellement", et dans "une dynamique sur le cinéma français", a-t-il ajouté.
Le Printemps du cinéma pourrait entretenir ce mouvement, espère le patron des exploitants.
Reportage à Limoges :