Depuis la matinée de ce mardi 19 juillet, plusieurs zones de Corrèze et de Haute-Vienne sont touchées par les fumées, et les odeurs, des deux gigantesques incendies girondins. Les services de secours appellent à la vigilance, pour ne pas surcharger inutilement leurs lignes.
Ce sont quelques 25 pompiers de la Corrèze, qui partaient ce mardi matin prêter assistance à leurs collègues de Gironde, qui s’en sont rendu compte les premiers, sur l’A89, à hauteur de Terrasson : les fumées et les odeurs des deux gigantesques incendies girondins, qu’on annonçait déjà en Dordogne, sont en train d’arriver sur le Limousin.
C’est un changement du sens du vent au soir du lundi 18 juillet qui explique cette situation : les fumées sont « poussées » en direction du Nord-Est.
C’est donc bien sûr la partie Sud-Ouest et Ouest du Limousin qui est actuellement touchée.
À proprement parler, c’est plus un « brouillard » que des fumées que l’on voit dans le ciel, mais les odeurs de brulé sont elles prégnantes.
En Corrèze, ce sont les secteurs de Saint-Pantaléon-de-Larche et de Brive qui ont été d’abord concernés.
En Haute-Vienne, les zones de Marval, Saint-Mathieu, Maisonnais-sur-Tardoire, Saint-Yrieix, Saint-Laurent-sur-Gorre, Saint-Junien et Rochechouart ont eu les premiers ressentis.
Mais à la mi-journée, Limoges était à son tour « sous le vent ».
Et en début d'après-midi, la Creuse était à son tour touchée.
Les services d’incendie des deux départements ont reçu énormément d’appels à ce sujet.
Après avoir rappelé qu’aucun incendie n’était en cours dans les différents secteurs concernés, ils demandent la plus grande vigilance, pour d’une part ne pas encombrer inutilement leurs lignes d’urgence, d’autre part, ne pas « manquer » un réel sinistre au cas où.
La préfecture de Corrèze, elle, a publié un communiqué qui, après avoir insisté sur le fait que « la présence de fumées ne revêt pas de risques majeurs pour la santé », conseille tout de même de fermer les fenêtres, d’éviter les activités physiques, et de porter une attention particulière aux enfants en bas âge ainsi qu’aux personnes âgées ou en difficultés respiratoires.