Les libraires sont entrés en rébellion. Alors que le gouvernement a revu sa copie en fermant les rayons"livres" des grandes surfaces et des FNAC, cette mesure ne suffit pas à calmer leur colère.
La rébellion des libraires a en partie été entendue. Via la pétition lancée par le journaliste François Busnel, qui estime que la France se prive de "son meilleur bataillon pour affronter l'obscurantisme", ils ont clamé haut et fort leur colère et le gouvernement a revu sa copie en fermant les rayons"livres" des grandes surfaces et des FNAC.
La concurrence d'internet
Sauf que l'inégalité subsiste, estiment les libraires indépendants.
Une autoroute pour Amazon
"C'était plus logique d'ouvrir les librairies que de fermer les rayons "livres" dans les FNAC ou les centres commerciaux. Les gens vont se ruer sur internet."
Quelles solutions ?
Les libraires revendiquent un accès à la culture. Comme de nombreux commerces, l'économie est aussi un enjeu. "D'habitude à cette époque de l'année, à l'approche des fêtes de Noël, les achats ont commencé donc c'est énorme de passer de très belles journées de vente en biens culturels à zéro, tous simplement", explique Benoît Lavoute, du centre culturel Leclerc.
Pour s'en sortir, certains libraires mettent en place "le click and collect". Avec des bonus pour certains. La Librairie Rêv'en pages de Limoges, spécialisée dans les livres pour les enfants propose des conseils de lecture en direct, via un smartphone ou un ordinateur.
EPISODE 2 > La carte des librairies proposant le service "Click & Collect".
— Livres Hebdo (@livreshebdo) October 31, 2020
Livres Hebdo, en soutien à la librairie, relance sa carte des librairies proposant le service click & collect.
? https://t.co/G9DUKBup7T#librairie #clickandcollect pic.twitter.com/S1dTiwze6V