48h après la rixe sanglante de Beaubreuil où deux hommes ont été déférés au Parquet l'un pour tentative d'assassinat, l'autre pour complicité, le procureur de la République de Limoges est très préoccupé.
Ce n'est pas la première fois que Michel Garrandaux signale le phénomène. Force est de constater que les faits divers avec utilisation d'armes de gros calibre se sont répétés de manière inquiétante dans la ville en 2012.
Le jeudi 26 janvier, une fusillade mortelle dans la Zup de l'Aurence, à Limoges, entrainait la mort d'un père de famille de 61 ans pour une affaire de voiture volée.
Le dimanche 29 janvier, la principale d'un collège de Limoges était visée à son domicile par un tir de fusil qui n'avait fort heureusement pas blessé la personne.
En faisant le point sur l'enquête dans l'altercation sanglante de Beaubreuil où un fusil à canon scié a été utilisé par le tireur et un revolver P38 retrouvé par les policiers au domicile de son frère, le procureur Garrandaux a évoqué à la fois la circulation inquiétante d'armes de toutes sortes et la prévention que tente de mener la police: