La maison Bernardaud et les designers brésiliens Campana collaborent une nouvelle fois pour créer des meubles hors du commun. Ces pièces, presque uniques au monde, allient l'art de la porcelaine à celui des feuillardiers pour donner naissance à de véritables œuvres d'art.
Entre tradition et modernité, la porcelaine Bernardaud s'allie avec les frères Campana, des stars du design brésilien, pour créer des meubles de grand luxe. Le projet, né il y a plus de 4 ans, marie l'artisanat limougeaud de la porcelaine à celui des feuillardiers de Haute-Vienne. Résultat : des meubles disponibles en 8 exemplaires dans le monde... de véritables œuvres d'art.
Michel Bernardaud, PDG des porcelaines Bernardaud, est admiratif du résultat de ces années de travail. "C'est l'honneur de notre famille de mélanger les talents pour essayer de sublimer tous ces matériaux, souligne-t-il. Ce qui est intéressant dans ces meubles, c'est qu'il y a une combinaison de différents matériau. C'est ce qui en fait tout le charme et tout l'intérêt. C'est une mise en scène des savoir-faire locaux avec une touche brésilienne."
Pour Alain Dupasquier, feuillardier et artisan d'art, "c'est un défi artistique". "On part d'une matière vraiment brute et l'idée c'est de la marier au mieux avec une porcelaine qui estquelque chose de très fin et très subtil, alors que le chataignier sort de la forêt", détaille-t-il. Chaque pièce de bois est maniée avec grand soin. Le feuillardier a dû adapter ses morceaux de châtaigniers aux exigences des frères Campana.Ce sont des œuvres d'art dont nous sommes fiers et qui peuvent nous permettre d'entrer dans un nouvel univers, le monde de la décoration, qui peut nous offrir d'autres perspectives sur d'autres projets.
Des milliers d'heures de travail pour un prix forcément exorbitant
Les armoires et les coffres nés de cette triple collaboration sont le résultat de "centaines voire de milliers d'heures de travail", confie Michel Bernardaud. "C'est destiné à une clientèle qui apprécie ce genre de produit", ajoute-t-il. Et qui en a les moyens. Cette confection minutieuse fait monter le prix de ces meubles devenus œuvres d'art par la force des choses : comptez sans doute 5 ou 6 zéros après l'unité.Malgré la conjoncture actuelle, la crise sanitaire entrainant une crise écomique, Michel Bernardaud ne s'inquiète pas : "Dans la période difficile comme celle que nous vivons, il faut continuer à se projeter vers l'avant."