Pour assurer une poursuite de leur activité, certains restaurateurs renouent avec les plats à emporter ou en livraison mis en place lors du premier confinement. Mais ce n'est pas une recette miracle.
A nouveau fermés, les restaurateurs se posent encore la question de la poursuite de leur activité, et pour certains de leur survie. Mais tous en sont sûrs : les plats à emporter ou à livrer ne compenseront jamais les pertes causées par la fermeture de leur établissement.
De la dinette
A Limoges, le chef Alain Longeval s'est pourtant relancé dans l'expérience. Mais sans trop d'espoir. "Lors du premier confinement, ça a très peu marché. J'ai quelques habitués qui ont joué le jeu mais c'était ce que j'appelle de la dinette." Et si l'opération n'emporte pas plus de succès cette fois-ci, il arrêtera.
La livraison serait-elle la solution ? A ce sujet, le restaurateur Kader Zitouni est plus que sceptique. D'ailleurs, alors que son restaurant habituellement propose ce service, pendant le confinement, pas de livraison. Trop chère. "les sociétés de livraison nous prennent environ 30%". Pas assez rentable.