Limoges : le retour express des Britanniques en Grande-Bretagne pour éviter la quarantaine

Une nouvelle annoncée jeudi dans la soirée : dès samedi 15 août, toute personne en provenance de France et de six autres destinations en Europe se verront imposer une mise en quarantaine avant de pouvoir circuler sur le territoire britannique. À Limoges, plusieurs anglais prennent leurs précautions.

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Dès 15 heures, vendredi 14 août, à l'aéroport Limoges-Bellegarde, une centaine de voyageurs passaient les portiques. Le masque, rendu obligatoire pour tout le monde rappelaient à plusieurs ressortissants britanniques les nouvelles règles imposées par le coronavirus. Parmi elles, la quarantaine imposée par le gouvernement britannique dès samedi 15 août pour toute personne en provenance de France, des Pays-Bas, de Monaco, de Malte, de l'île d'Aruba et des îles Turques-et-Caïques.

Des emplois du temps chamboulés pour les Britanniques en France

Cette annonce faite dans la nuit de jeudi à vendredi, a contraint plusieurs passagers à avancer leur vol retour sur le sol britannique. Dylan cherche un emploi. Il devait rentrer en Angleterre mais suite à ces nouvelles mesures, il a décidé de rentrer plus tôt, "ça coupe les vacances, la façon dont ça a été fait... Nous avons eu seulement 24 heures, c'est peu de temps pour changer ses plans. La quarantaine, c'est embêtant, je ne peux pas me permettre de rester chez moi en quarantaine en espérant trouver quelque chose."
 

Sam lui, doit rentrer pour le travail, "je ne peux pas me permettre de rater deux semaines pour faire une quarantaine. J'ai du trouvé le premier vol sur internet la nuit dernière." Pour lui, le prix du billet n'est pas justifié, voire "ridicule", "j'ai payé mon billet 300 euros pour le billet retour seulement, initialement je devais payer l'aller-retour 110 pounds (près de 122 euros)".

Steve Mann profite depuis une semaine du Lac de Saint-Pardoux pour s'adonner à sa passion : la pêche. Il ne pourra rentrer chez lui que demain et craint de ne pas y être autorisés. La décision de jeudi dernier, il ne l'approuve absolument pas, "Nous allons nous battre pour rentrer chez nous demain, ça va être un cauchemar pour nous. On ne nous a pas prévenu que cette quarantaine allait nous être imposée. C'est horrible cette attitude envers les britanniques."

"Quarantaine? No problem."

Georges et Elizabeth sont l'exception à l'aéroport de Limoges-Bellegarde aujourd'hui. Ils arrivent tout juste de Manchester et ne sont pas dérangés par la quarantaine imposée, "nous sommes ici en vacances, nous ne rentrerons qu'en septembre. Nous devrons observer une quarantaine mais nous sommes retraités donc pas de souci." En revanche, leur fille qui devait les rejoindre samedi 15 août, date d'entrée en vigueur de la quarantaine imposée, ne pourra pas venir en raison de ces mesures.
 
Dans les prochains jours, de nouvelles informations devraient être données concernant une possible réciprocité de cette mesure, à savoir une quatorzaine imposés aux Britanniques dès leur arrivée sur le sol français.
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