Pour diverses raisons, entre tendance et économie, mais également écologie, le vintage est à la mode. Et entre les Puces de la Cité, et un éphémère magasin de vêtements d’occasion, c’est peu dire que le succès du vintage était totalement limougeaud, en ce dimanche 13 novembre.
Deuxième dimanche du mois, à Limoges, c’est traditionnel, c’est Puces à la Cité !
Mais pour cette session de novembre, les organisateurs avaient demandé aux exposants de jouer le jeu du vintage. Et ainsi, le long des stands, c’était retour vers le passé, des années 50 à 70.
Une mode qui séduit de plus en plus, même si, notamment pour les meubles, elle n’est pas sans prix.
Bien que souvent fabriqués avec des matériaux peu solides, ou justement parce que, fauteuils ou autres consoles de ces années, en bon état s’entend, ne sont pas forcément légions, et les prix peuvent vite monter…
À l’inverse, toujours pour le vintage, de celui de certains vêtements. Et justement ce dimanche, rue des Vénitiens, une boutique éphémère ouvrait pour la seule journée de ce dimanche 13 novembre.
Avant même l’ouverture, la file d’attente serpentait sur des dizaines de mètres !
Malgré l’absence de grande communication, le bouche à oreille et les réseaux sociaux avaient fait leur œuvre. Le concept vient d’Allemagne, et en moyenne, s’installe dans deux villes par semaine, souvent pour des journées uniques. Les vêtements viennent de fournisseurs spécialisés, ne sont pas sans qualité et surtout, leur vente se fait au poids, à 35€ le kilo !
Entre originalité et bonne affaire, voilà de quoi attirer les clients qui en outre avancent également l’argument écologique à leurs achats.
Outre son prix souvent attirant, la deuxième main permet en effet de lutter contre le gaspillage et la pollution d’une industrie textile réputée pour être la deuxième plus polluante au monde, après celle pétrochimique !
Effet de mode ou évolution durable des comportements, c’est à voir, mais en tout cas, c’est… Vintage !