Les soignants du CHU de Limoges qui ont travaillé en secteur COVID 19 seraient inquiets de ne pas être dépistés selon le CGT. Mais ils seraient moins touchés que les autres par la maladie du fait des protections qu’ils ont utilisées.
L’unité spéciale COVID 19 du CHU de Limoges a été fermée. L’activité traditionnelle a donc repris et les 73 soignants qui ont directement été en contact avec le virus ont réintégré leurs services. C’est sans compter sur les infirmières volontaires qui ont accepté d’aller travailler dans les EHPAD ou des résidents ont été touchés, comme à Nantiat ou Aubusson.
Selon Florence Metge, déléguée CGT du CHU, tous ces soignants sont maintenant inquiets :
Ils auraient aimé être testés, ou du moins mis en quatorzaine pour être sûrs de ne pas être contagieux pour les patients qu’ils vont maintenant prendre en charge.
Protocole épidémiologique
Gilles Auzemery, conseiller médical à l’agence régionale de santé de Nouvelle Aquitaine, rappelle que les tests ne sont valables qu’à l’instant où ils sont réalisés, et queSeuls les soignants qui ont des symptômes sont dépistés. Ensuite, on dépiste les personnes qui ont été en contact.
Voilà pourquoi des dépistages massifs ont été effectués dans les EHPAD de Nantiat, Bourganeuf, ou au centre hospitalier de Tulle.
Des risques très faibles
Une étude indiquerait par ailleurs que les soignants qui ont travaillé en secteur COVID seraient moins touchés que les autres par le virus, du fait des nombreuses protections utilisées.L’activité reprend progressivement au CHU. Leur présence est indispensable, d’où le fait qu’ils ne soient pas placés en quatorzaine.
Reste qu’il est possible qu’ils aient été moins attentifs aux gestes barrières pendant leurs pauses en salle de repos pendant le crise. Rien ne les assure à 100% qu’ils ne sont pas porteurs.