Il est difficile de le rater dans le paysage limougeaud : un grand bâtiment noir et orange a fait son apparition en quelques mois. Il s’agit de la future unité centrale de production culinaire (UCPC) inter-hospitalière. En janvier 2023 y seront préparés 7 000 repas par jour pour les personnels et patients du CHU de Limoges et de Saint-Junien.
Il a poussé en l’espace d’un an… Ce grand bâtiment noir et orange est en réalité une cuisine géante de 3 000m2.
Par jour, 7 000 repas seront produits à destination des professionnels et des patients du centre hospitalier de Limoges (87) et de Saint-Junien.
L’idée, c’est de mutualiser l’ensemble des sites de production (quatre au CHU de Limoges, un à Saint-Junien) et que l’intégralité de la production soit assurée ici. Cette production desservira l’ensemble des sites où seront préparés les assiettes, la mise en plateaux et les chariots repas.
Charly Margerin, Directeur adjoint en charge de la politique hôtelière et de la logistique au CHU de Limoges
En plein contexte de sobriété énergétique, cette construction d’ampleur pose question. "C’est intéressant de se comparer par rapport à notre situation actuelle, nous avons des bâtiments vétustes, déperditifs en termes d'énergie, pas forcément efficients sur les matériaux utilisés ou les équipements. C'est un bâtiment de production ; de fait il va consommer de l’énergie, certes, mais vraisemblablement moins qu’aujourd’hui", assure Charly Margerin.
Anticiper pour réduire le gaspillage
Cette production centralisée a également pour objectif de limiter le gaspillage alimentaire, accentué par la variation des durées de séjour des patients.
Nos productions répondent à différentes alimentations thérapeutiques prescrites par les médecins pour la prise en charge des patients. Du coup, il est très difficile de prévoir une quantité de production. Ici, nous voulons produire en avance un plat que nous allons ensuite surgeler. En fonction des besoins que nous découvrirons au fur et à mesure, nous déstockerons ces productions.
Christophe Samson, Ingénieur logistique et restauration
Le coût du projet s'élève à 15 millions d’euros. La mise en service de cette unité centrale est prévue pour début janvier 2023.