Ma visite chez le vétérinaire pendant le confinement

Inquiétude ce matin au foyer familial : Popeye, toutou de 5 ans, ne va visiblement pas bien. Trois jours sans manger et sans décoller de son coussin. Spleen de confinement ou pathologie ? il faut bien se résoudre à une visite chez le vétérinaire. Ouf, c'est possible !
 

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Consultation uniquement sur rendez-vous téléphonique


Popeye, 5 ans, toujours le premier à se manifester au réveil, ne quitte pas ce matin son coussin. Depuis 48h, lui si vif et toujours prêt à galoper dans le jardin fait du zèle en cette période de confinement : il ne veut plus bouger. Serait-ce l'absence de ses sorties habituelles dans la forêt qui provoquerait un coup de spleen  ? Mais avec 39.7 de température, la décision est  prise : il faut consulter un vétérinaire.

Vérification faite sur l'attestation de sortie, il y a bien là un motif "légal". Contact est pris par téléphone, on ne sait jamais, il y a peut-être des horaires particuliers depuis les consignes sanitaires. Soulagement, une consultation est obtenue à 15h30. Au téléphone, on ne m'impose pas de venir avec un équipement particulier.

Sur place, l'assistante précise bien que désormais, toute visite doit faire l'objet d'un rendez-vous pris par téléphone. Oubliez donc toute présentation spontanée. Cette nouvelle organisation permet d'étaler les visites et d'organiser les consultations compte-tenu de l'effectif présent.
 
Pas plus de trois personnes à l'accueil. Les entrées et les sorties s'équilibrent. Arrive un chat dans sa caisse : il vient d'avaler une ficelle de 20 cm. Un lhassa apso patiente dans la salle d'attente avec sa maitresse qui a tenu à faire le déplacement en dépit de sa démarche difficile.  Popeye attend d'être appelé.

Ce cabinet, comme tous les cabinets vétérinaires, est ouvert aux horaires qu'il pratiquait avant le confinement. La garde du week-end est également maintenue. Mais l'activité est recentrée sur les consultations d'urgence, pour traumatologies ou pathologies. Tous les rendez-vous pour vaccinations, stérilisations ou visites annuelles ont été décalés à plus d'un mois. Devant la baisse d'activité, les quatre vétérinaires du cabinet se sont organisés pour n'être plus que deux par après-midi et matinée. A l'accueil, les trois assistantes se succèdent pour n'être qu'une au comptoir. Les deux soigneurs se sont également entendus pour passer l'un après l'autre.

 

Examen avec une vigilance renforcée


Les maîtres et les maîtresses accompagnent leur animal jusque dans la salle d'examen. Une présence rassurante pour le chien ou le chat pendant la consultation, et une aide précieuse pour maintenir l'animal pendant les soins.  Cet accompagnement est toujours possible. Popeye est ainsi examiné par le Dr Sandy Salmon, vétérinaire chirurgienne. Equipée d'un masque, elle pratique une prise de sang et un frottis à l'oreille de Popeye. Les soins donnés, elle désinfecte la table d'examen et le petit matériel, mais ça, c'est toujours le cas, même hors période épidémique.
 

Un cabinet au matériel référencé par l'ARS et la Préfecture 87


Ce Cabinet de quatre vétérinaires s'est manifesté auprès de l'Agence Régionale de Santé pour que son matériel de soins, notamment d'anesthésie et de respiration artificielle, soit référencé pour être mis à disposition des services médicaux en charge des victimes du covid-19. Ces soignants sont également volontaires pour aider leurs collègues au CHU si le besoin se faisait sentir.
 

Des nouvelles de Popeye ?

 
Et bien le frottis sanguin a révélé une piroplasmose. Souvent méconnue des propriétaires de chiens, la piroplasmose est pourtant l'une des maladies canines les plus fréquentes et tue de nombreux chiens chaque année. Cette maladie est due à une piqûre de tique. En effet, le 20 mars, alors que les températures étaient printanières, deux tiques lui ont été enlevées dans l'encolure. Le parasite détruit les globules rouges de son porteur. Un vaccin contre la piroplasmose existe mais il ne protège pas tous les animaux vaccinés. Il permet néanmoins de limiter les symptômes. Popeye a reçu une piqûre et devra prendre un cachet par jour pendant dix jours.

Voici donc Popeye tiré d'affaires par ce cabinet de vétérinaires, et ce malgré une période de confinement qui suspend tant d'activités.






 
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