A 7 heures ce mardi 14 janvier, des syndicalistes opposés à la réforme des retraites se sont rassemblés à la gare routière.
Le rendez-vous était donné tôt ce matin au CIEL (Centre intermodal d’échanges de Limoges), près de la gare des Bénédictins, à Limoges.
Objectif : bloquer les « bus Macron » (le secteur du transport en autocars a été libéralisé en août 2015 par la loi Macron, du nom du ministre de l'Economie de l'époque Emmanuel Macron).
Pour un syndicaliste présent, cette manifestation est symbolique :
"Les bus Macron, c’est l’ouverture à la concurrence et aux capitalisations du transport et du voyage. Demain, ça va s’étendre sur les retraites, sur notre système de vie."
Pourtant, par un étrange hasard, pas de "bus Macron" ce matin à la gare routière ; c'est un car de la région, transportant des collégiens, qui a été bloqué. Conséquence : l'opération coup de poing a provoqué quelques tensions.
Un peu plus tard dans la matinée, un authentique bus privé a finalement fait son apparition.
Il a aussitôt été bloqué, avec ses passagers et ses conducteurs.