Manuel Valls dénonce un "endormissement généralisé" face au danger "immense" du FN lors d'un meeting en Haute-Vienne

Le Premier ministre Manuel Valls, en campagne près de Limoges pour les départementales, a dénoncé jeudi soir un "endormissement généralisé", face au danger "immense" du
Front national "en passe de devenir le premier parti de France" et de "kidnapper" le pays.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
"Le danger est là devant nous, il est immense. Tout le monde le sait, tout le monde est au courant et pourtant, il y a comme une étrange accoutumance, presque une forme d'endormissement généralisé", a affirmé Manuel Valls lors d'un meeting à Boisseuil (Haute-Vienne).

"Certains diront qu'il ne faut pas dramatiser, que c'est contreproductif. D'autres affirmeront que dire l'évidence, c'est le meilleur moyen de renforcer le danger. Mais tout cela, ce sont des précautions frileuses", a balayé Manuel Valls devant environ 500 personnes rassemblées dans ce petit bourg limousin.

"Le Front national est en passe de devenir le premier parti de France", a-t-il lancé, et "pas cette fois à des élections européennes, comme au printemps dernier, mais, là, à des élections départementales. Et le département, c'est un symbole français", a-t-il souligné, alors que les sondages donnent le FN en tête du scrutin local des 22 et 29 mars.

"Alors quoi ? Nous allons rester là à regarder patiemment cette menace du Front national devenir une réalité ? Nous allons constater, comme une fatalité, que cela va bientôt arriver ?", a interrogé le chef du gouvernement.
"Tous ceux qui aiment ce pays, ceux qui aiment notre drapeau, ceux qui aiment le génie, la beauté de la France, ceux qui ont cette émotion si forte quand résonne
la Marseillaise, ceux-là peuvent-ils accepter, un jour, que la France soit kidnappée par l'extrême droite?"
, a-t-il poursuivi.

Reportage vidéo d'Isabelle Rio, Nôelle Vaille et Marion Reiler :
Le Premier ministre a regretté le manque de mobilisation contre le FN, y compris à gauche et chez les intellectuels.

"Et je demande: où sont les intellectuels, où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture, qui doivent monter, eux aussi, au créneau ? Où est la gauche ? Pour dire non. Pour refuser", a-t-il lancé.
"Comme vous, je refuse que la France aille se fracasser contre le mur de l'extrême droite", a dit le Premier ministre, venu faire campagne avec le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information