Le mouvement des Gilets Jaunes a différent courants dont certains qui s'opposent à toute forme de radicalité. Des citoyens qui, face aux blocages, défendent la discussion avec les institutions. Ils sont près de 1500 à défiler ce samedi 1er décembre après-midi dans les rues de Limoges.
Le rendez-vous était donné à 14h au champ de Foire à Limoges pour une marche pacifiste de gilets jaunes. Les manifestants ont emprunté l'avenue de la Libération pour rejoindre la préfecture puis la mairie avant de rejoindre le palais de justice. Ils souhaitent ainsi se démarquer de certaines actions violentes commises parfois par d'autres gilets jaunes.
Yvon Pasquet est un policier à la retraite. Depuis plus de 2 semaines, il soutient le mouvement des Gilets Jaunes mais à failli ranger le sien, ecoeuré par une minorité radicalisé. Il est l'un de ceux à l'origine de cette marche pacifiste qui, en fin de cortège, a organisé au palais de justice de Limoges un simulacre de procès d'Emmanuel Macron. Près de 80 manifestants se sont ensuite dirigés vers le commissariat pour protester contre l'interpellation de 4 hommes, dont l'un aurait blessé un policier à la main en jetant une palette. Un rassemblement qui a dégénéré, la police a fait usage de la force pour disperser les manifestants en fin de journée, plusieurs blessés sont à signaler dont 2 transportés par les pompiers au CHU de Limoges.Notre objectif, c'est d'être auprès de la population gilets jaunes de base et de favoriser le commerce dans la ville de Limoges...on pourra faire remonter nos demandes sans casser du mobilier urbain, sans pénaliser les gens. Yvon Pasquet