Les discours se sont succédés pendant une heure devant la mairie de Limoges. Les représentants des associations L214, du CLAMA, de LPEA et le lanceur d'alerte Mauricio Garcia Pereira ont argumenté longuement pour obtenir une règlementation et plus de compassion à l'égard des animaux d'élevage
Les représentants des associations L214, du CLAMA (Collectif Limousin d'action militante pour les animaux) et de L-PEA (Lumière sur les pratiques d'élevage et d'abattage) ont successivement pris la parole au pied de la mairie à partir de 14h00. Environ 200 personnes ont fait le déplacement, de nombreux membres d'associations et des personnes voulant marquer leur soutien aux actions de ces associations.Longuement applaudi par la foule et félicité individuellement, Mauricio Garcia Pereira s'est aussi exprimé sur sa détermination à faire entendre sa parole. Employé de l'abattoir municipal depuis 7 ans, il est le premier lanceur d'alerte à témoigner à visage découvert. Ses vidéos, montrant le travail au coeur de l'abattoir de Limoges et diffusées par l'association L214, ont choqué l'opinion.
C'est mon fils qui m'a dit Papa, arrête ça
Lucille Boisseau-Sowinski, Maître de Conférences en Droit privé à l'Université de Limoges et enseignante au DU de Droit animalier à Brive, a présenté une proposition de décret pour l'interdiction de l'abattage des vaches gestantes. L'Université de Limoges est la seule en France a réunir des juristes sur le droit animalier et aucune disposition juridique n'interdit actuellement l'abattage des vaches gestantes.
Les associations ont ensuite présenté une motion à Rémy Viroulaud, adjoint au Maire de Limoges.
La foule défile en ce moment dans le centre ville de Limoges pour sensibiliser les citoyens.