Dix ans après avoir été endommagés par l'explosion d'une bonbonne de gaz, les vitraux sont toujours en cours de restauration. Ils ne seront pas réinstallés avant 2020.
C'est une bêtise d'adolescents qui coûte cher. En octobre 2005, en pleine nuit, trois jeunes individus avaient escaladé des échafaudages autour de la cathédrale alors en travaux. Pour s'amuser, ils avaient fait exploser une bonbonne de gaz. Sept baies de vitraux, datant du 14ème et du 19ème siècle, ont été brisées. Au total, 3000 pièces doivent être remplacées.
Dix ans après les faits, des panneaux de bicarbonate remplacent toujours les vitraux.
Ceux-ci ont été mis à l'abri dans des caisses de conservation.
Il a fallu des années pour les récupérer et reconstituer les assemblages.
La DRAC dit "prendre le temps de faire une restauration parfaite".
Les conservateurs du patrimoine prévoient même de nouvelles mesures de protection : des verrières de doublage seront installées sur les vitraux.
Pour l'instant, la société qui sera chargée de restaurer les vitraux n'a pas encore été choisie.
Le coût de cette opération est estimé à plus de 2 millions d'euros.