Pour disputer la Basketball Champions League (BCL) lors de la prochaine saison, le Limoges CSP devait figurer parmi les huit premiers du Championnat de France. Incapable d'atteindre cet objectif, le club limougeaud ne disputera donc pas de joutes européennes l'année prochaine. Un nouveau coup dur !
Les titres semblent lointains, pourtant, ces dernières saisons, le Limoges CSP avait bel et bien renoué avec l'Europe. Pas dans la compétition majeure, l'Euroligue, pas avec un brio insensé, mais avec trois campagnes en Eurocup, la « deuxième Coupe d'Europe » et, lors de cette dernière saison 2020-2021, la BCL, la « troisième ».
Le club avait même trouvé un accord avec les organisateurs pour poursuivre l'aventure.
Cet accord était pourtant conditionné au fait de terminer la saison régulière du Championnat de France parmi les huit premiers. Limoges s'étant écroulé sur la fin, et ayant terminé neuvième (qu'on qualifiera donc de place en chocolat, pour ne pas dire là, place du c...), son dernier espoir résidait dans son Histoire, qui aurait pu pousser les organisateurs à lui octroyer une wild-card, une invitation.
Las, réunies en visioconférence ce jeudi 24 juin, les instances de la BCL en ont décidé autrement. En France, le club de Strasbourg est directement qualifié. Le club du Mans jouera lui des barrages.
Mais le CSP ne disputera donc pas de tournoi continental l'an prochain.
Au-delà du prestige et de la fierté, et quand bien même cela ne rapportait pas « des cents et des milles » au club limougeaud, c'est un coup dur, tant sur le plan sportif qu'économique.
Pas de Coupe d'Europe, c'est un recrutement plus compliqué, une campagne d'abonnements moins « sexy », une visibilité moins grande chez les partenaires et, quoi qu'on en dise, moins de rentrées d'argent.
Certes, le Cercle n'aura « qu'à » se concentrer sur les luttes françaises, mais tout de même, Beaublanc s'éloigne une nouvelle fois et un peu plus de sa légende.
Et cela, alors que malgré les annonces de recapitalisation du club par sa présidente, Céline Forte, on s'inquiète depuis des mois sur la santé financière réelle, et donc de l'avenir, du CSP.
Comme disait l'autre : Ô tempora, ô mores !