Ce n'est pas sur un terrain de basket que cet ancien joueur du Limoges CSP a décidé de nous emmener, mais dans un petit bout de verdure en pleine ville et à la gare emblématique des Bénédictins. Voici les petits coins de paradis de Frédéric Weis.
Il promène sa silhouette, un géant parmi les arbres aussi costauds que lui : Frédéric Weis, Fred pour les connaisseurs, déambule dans le bois de La Bastide. "C'est le Central Park de Limoges" compare-t-il. "C'est un lieu que j'affectionne tout particulièrement. L'autoroute ne pas pourtant pas loin, mais ce sont les oiseaux que l'on entend".
Si Fred Weis nous emmène dans cet écrin de nature, ce n'est pas tant pour l'originalité du lieu, mais pour les moments qu'il y passe avec son fils, Enzo, 19 ans. "Il est autiste, il a besoin de se dépenser. Avec lui, ici, on communique avec la nature. Personne ne le regarde différemment parce qu'il court partout, personne ne me regarde différemment parce que je mesure 2 mètres 17."
Lorsque parfois, des proches lui font remarquer que ce n'est qu'un parc, un lieu banal, Frédéric Weis n'est pas d'accord. Pour lui, se promener dans un bois, "c'est vrai qu'il n'y a rien de plus c..", mais le faire avec quelqu'un qu'on aime, c'est ça le plus important pour ce père attentif.
La gare, le basket...
Autre lieu symbolique et important pour Frédéric Weis : la gare des Bénédictins. "C'est la plus belle gare d'Europe. C'est la première chose qu'on voit quand on arrive à Limoges par le train."
Mais au-delà de la majesté du lieu, ce sont surtout beaucoup de souvenirs pour cet ancien joueur du Limoges CSP. "Lorsqu'on a gagné la Coupe de France en 2000, il y avait du monde partout dans la gare et à l'extérieur."
Fred Weis se rappelle de cette ferveur qui avait accompagné les joueurs sur tout le trajet du retour de Paris. "Nous étions dans le même train que les supporters. Nous passions de wagon en wagon pour mettre de l'ambiance. Personne n'a dormi !"