Les pompiers ont entamé aujourd’hui une grève nationale de longue durée. 7 syndicats représentatifs soutiennent ce mouvement. Les pompiers demandent une revalorisation de leur "prime de feu" et des effectifs supplémentaires pour accomplir leurs missions.
Partout en France, à l’appel de 7 organisations syndicales, les pompiers ont entamé une grève de longue durée, ils ont prévu de l’étendre jusqu’à la fin août.
Les pompiers ont 3 revendications principales. Ils veulent d’abord une augmentation de leur "prime de feu". Une prime "actuellement à 19%, un niveau inchangé depuis les années 90", explique Nicolas Corneloup, pompier à Limoges et 1er secrétaire-adjoint au niveau national de FO SIS, "nous demandons à la porter à 28 %, au même niveau que policiers".
Le responsable syndical explique que "des risques nouveaux font désormais partie du quotidien des pompiers, dont le risque attentat, mais aussi les agressions lors des interventions".
Dans leurs revendications nationales, les pompiers demandent aussi une augmentation de leurs effectifs. Un renforcement nécessaire pour Nicolas Corneloup car "nous sommes en permanence sur-sollicités, ce qui entraine une importante fatigue opérationnelle, il faut embaucher des pompiers".
Les pompiers demandent également le maintien de leurs conditions actuelles de départ à la retraite.
Sur le terrain, le travail des secours est maintenu, la grève, qui est programmée pour durer jusqu’à la fin août, ne va pas perturber les interventions indispensables. Des actions ponctuelles, décidées localement, seront mises en place par les pompiers.
Les pompiers dépendent du ministère de l’Intérieur. Une réunion a eu lieu en mars avec Christophe Castaner, mais elle n’a pas permis de lever le préavis de grève. Une autre, programmée en mai, a été annulée, une autre encore, pour ce mois de juin, a également été annulée. Il n’est pas prévu, pour le moment de nouvelle rencontre avec le ministre.