Les réactions politiques en Limousin au projet de loi mobilités

Le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) a été présenté par la ministre des Transports Elisabeth Borne ce lundi 26 novembre. En Limousin, la déception domine chez les élus. Pas de LGV ni d’annonce pour la nationale 147.

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Présenté par la ministre des Transports Elisabeth Borne ce lundi 26 novembre, le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) vise à « améliorer la mobilité du quotidien ». Deux axes de travail : les déplacements et la planification de la rénovation d’infrastructures. Pour la ministre, le but à terme est « d’apporter partout des solutions pour sortir de la dépendance à la voiture individuelle ».

Concernant le Limousin, la loi évoque notamment la ligne POLT (Paris, Orléans, Limoges et Toulouse) et l’achat de trains neufs durant le quinquennat. Ces annonces ou absence d’annonces font réagir. Et le ton est unanime, la déception domine.

La loi mobilité fait beaucoup de déçus. Nous avons besoin d’infrastructures routières ou ferroviaires qui nous relient à l’Europe, Jean-Claude Leblois, président du conseil départemental de Haute-Vienne (PS)

Pas un mot sur la N147

Evoqué dans son discours parmi les exemples d’infrastructures à rénover, la nationale 141 entre Limoges et Angoulême où « des poids-lourds traversent des bourgs », a-t-elle souligné. Mais pas un mot sur la 147 entre Limoges et Poitiers, qui passe par Bellac. Le passage à une deux fois deux voies est souvent mis en avant mais reste au stade des paroles.

Nous aurions aimé une LGV, une autoroute 147 (en lieu et place de la nationale), l’autoroute A21 pour aller à Périgueux, Emile-Roger Lombertie, maire de Limoges (LR)

Pour sortir du « tout voiture », la ministre renforce les solutions collaboratives comme les transports en commun ou le covoiturage. Là où 70 % des Français se déplacent dans leur quatre-roues pour aller travailler. Pire, ils sont près de 60 % à l’utiliser pour des trajets de moins d’un ou deux kilomètres. Pour le covoiturage, un forfait annuel de 400 euros (plafond maximal) pourra être versé par les entreprises aux salariés. Le vélo ne représente que 2 à 3 % des déplacements. Le plan vélo dévoilé en septembre s’inscrit dans la projet de loi. Il doit permettre de faire passer tripler sa part modale pour atteindre 9 % en 2024.

C’est moins pire que si c’était plus grave… Grande loi avec de nombreux dispositifs mais qui ne vont pas donner grand-chose, Gérard Vandenbroucke, 1er vice-président de la région Nouvelle Aquitaine, Président de Limoges Métropole (PS)

Le projet de loi doit donc permettre de réduire la circulation et ainsi pollution. La descente à la demande des bus, notamment la nuit pour les femmes seules, comme Nantes l’expérimente, pourrait se généraliser à la volonté des collectivités locales.

Dans la batterie de mesures, Limoges s’est montré défavorable à l’instauration de vignettes pour différencier la circulation.
 

 
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