Les dépistages ont chuté en raison de la crise épidémique et des confinements. Médecins et associations appellent à ne pas relâcher les efforts, d'autant plus que se faire dépister est de plus en plus simple et rapide.
Les infections sexuellement transmissibles (IST) préoccupent en Haute-Vienne. Chlamydia et gonocoque sont en forte hausse ces dernières années. Le VIH, lui, ne recule pas. Quant à la syphilis, que l'on pensait disparue, elle a fait un retour spectaculaire.
Avec le préservatif, le dépistage est l'arme la plus efficace contre toutes ces maladies.
Sophie Ducroix-Roubertou est médecin infectiologue au CHU de Limoges, et responsable du CeGIDD, le Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic. Elle explique : "Il ne faut pas croire qu’on puisse y échapper si on a eu des rapports à risque, ou tout simplement des rapports non protégés. Faire un dépistage, c’est toujours adapté (…). Il suffit d’avoir rencontré la mauvaise personne, qui parfois ne sait même pas qu’elle est infectée."
Reportage d’Antoine Jégat et Sébastien Laporte :