Récupération de ferraille : polémique à Oradour-sur-Glane

A Oradour Sur Glane, en Haute-Vienne, la situation se crispe aux abords d'une ferraillerie. Les riverains sont inquiets de la mise en service prochainement d'un broyeur à métaux. Intervenants : •Louis Waesellync, collectif des voisins de l'entreprise Hénault •Gaétan Hénault, co-gérant de l'entreprise Hénault •Philippe Lacroix, maire d'Oradour-Sur-Glane

La polémique va-t-elle prendre de l'ampleur ? Le projet d'installation d'un broyeur dans une entreprise de récupération de ferraille ne fait pas que des heureux. Des riverains s'inquiètent. Face au mécontentement, une réunion publique est organisée ce 20 février 2017 à 20h. 

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D'un côté, une entreprise de récupération de ferraille, installée depuis de nombreuses années à Oradour-sur-Glane en Haute-Vienne et de l'autre des habitants inquiets de voir le site se doter d'un nouvel outil. Un investissement de 3,6 millions d'euros qui a le don d'agacer certains riverains qui craignent davantage de nuisances.

Plus de circulation d'engins, plus de bruit ? Non, répond l'entreprise. Le broyeur, source de la polémique, doit permettre de mieux recycler et valoriser les métaux. Selon Henault Récupération, la machine ne devrait pas émettre un bruit supérieur à 85dB. 

Dans les règles

Le 8 février 2016, suite à la demande d'autorisation déposée par l'entreprise, une enquête publique a été ouverte. Dans son rapport, rendu le 12 mai 2016 à la préfecture de la Haute-Vienne, le commissaire-enquêteur précise que 5 permanences ont été tenues en mairie d'Oradour-sur-Glane entre le 14 mars et le 13 avril et qu'aucune personne n'est venue consulter le dossier et qu'aucune observation n'a été enregistrée.

Le rapport stipule certes que l'Agence Régionale de Santé, en raison d'une évaluation des risques sanitaires insuffisante, a donné un avis défavorable mais que la société Henault a pris des engagements "pour effectuer des mesures après l'installation de l'unité de broyage". Dans ses conclusions, rendues à la même date, le commissaire-enquêteur a donc émis un avis favorable. Le 28 octobre 2016, la préfecture donnait son autorisation.

Des communications qui n'ont pas l'air de convaincre l'ensemble de la population.  Pour tenter dénouer la crise, une réunion publique est organisée, lundi 20 février à 20h. 
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