À Limoges, les bords de Vienne font l'objet de travaux conséquents depuis plusieurs mois. Ce réaménagement, qui coûte plus de six millions d'euros à la Ville, vise à rendre l'endroit plus agréable pour les passants.
Le temps pluvieux de cet automne ne s'y prête pas encore, mais les flâneries en bord de Vienne auront bientôt un tout autre charme. À Limoges, une série d'importants travaux a débuté au printemps dernier. Ce réaménagement vise à rendre les rives plus plaisantes encore pour les promeneurs, qui apprécient déjà la quiétude du lieu.
Une première phase d'ouvrages est actuellement menée du côté de la rive droite. L'objectif consiste à élargir le cheminement, parfois étroit et trop fermé sur la rivière. Grâce à des caillebotis métalliques et des espaces ludiques, le cours d'eau sera plus visible et les passants pourront s'en approcher raisonnablement.
Rendre la vue plus agréable
"Toute la série d'ouvrages que l'on est en train de construire sur ce site, avec les passerelles qui vont permettre d'améliorer les continuités piétonnes, a été conçue pour proposer aux usagers de se rapprocher de l'eau et d'avoir une vue un peu plus agréable que ce qu'elle n'est aujourd'hui", explique Rodolphe Wilmart, chef de projet développement urbain.
Ce projet conséquent représente un coût : six millions quatre cent mille euros à la charge de la Ville. La suite se déroulera du côté de la rive gauche. À la sortie du pont Saint-Martial, une reconfiguration de la place Parbelle est programmée : elle sera végétalisée et s'ouvrira aux vélos et aux piétons.
Selon Bertrand Commolet, responsable de l'aménagement et des paysages à la mairie, il s'agit de mettre en avant les spécificités des bords de Vienne : "Ce sont des nouvelles vues que l'on va ouvrir sur les ponts, détaille-t-il. Ce sont des nouveaux espaces, comme une aire de jeux qui a été refaite avec des murs en pierre pour donner un écho à la pierre de pays. Tout cela permet de réenchanter un peu les lieux et de les souligner."
Si ce réaménagement ne devrait pas s'achever avant 2026, les modifications s'avèrent déjà visibles, inscrites dans le paysage. Le reste dépendra du regard des badauds.