Rencontre avec l'humoriste Constance, en spectacle ce vendredi à Boisseuil

Vendredi 18 septembre, l'humoriste Constance jouera son spectacle à l'espace Crouzy à Boisseuil, près de Limoges, dans le cadre du festival MDR, initialement prévu en mars. 

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Alors qu'il devait initialement se dérouler du 18 au 21 mars dernier, le festival MDR se tiendra vendredi 18 et samedi 19 septembre. Ce vendredi, Constance, une comédienne à l'humour décapant, jouera son spectacle Pot Pourri à l'espace Crouzy à Boisseuil, en Haute-Vienne. France 3 Limousin a invité Constance dans le 12/13 de ce vendredi 18 septembre. 

A vous voir comme ça, vous paraissez bien élevée, mais c'est en diablesse que le public vous découvre ?

Oui, sur scène, parce que c'est un espace de liberté où je peux me défouler. C'est parce que je suis très frustrée dans la vie que je suis comme ça sur scène.

Êtes-vous timide ? 

Oui, je suis une vraie timide. Faire de la scène, c'est magique. C'est un espace indispensable pour les gens timides comme moi. Les gens timides, il faut qu'ils fassent du théâtre ou des activités artistiques pour aller à peu près bien, je pense.

Cet humour, provocateur, décapant et souvent trash, d'où vous vient-il ? 

Il vient peut-être un peu de mon éducation. J'avais un arrière-grand-père qui était médecin légiste alors  on a toujours fait beaucoup de blagues sur la mort. J'ai aussi toujours été caustique depuis toute petite. C'est une manière d'accepter la vie et de trouver ça moins violent.
 
Vous avez commencé le théâtre à l'âge de 8 ans. Etiez-vous déjà attirée par les planches, le spectacle ?

Dès mon premier cours de théâtre - que j'ai pris parce que j'étais trop timide d'ailleurs -, je me suis dit que je voulais être comédienne. Comme j'ai un côté un peu décalé, je suis tout le temps à côté de mes pompes, je me suis rendue compte que ça faisait rire les gens. Je me suis dit : "soit c'est contre moi, soit j'en fais une force".

Sur scène, vous incarnez une dizaine de personnages féminins. Qu'est-ce que ces femmes ont en commun ? 

La névrose ! Elles sont toutes au bord de péter les plombs ou elles ont déjà pété les plombs.

On peut vous entendre sur France Inter dans l'émission Par Jupiter, on vous a aussi beaucoup vu à la télévision dans l'émission On ne demande qu'à en rire de Laurent Ruquier. La scène reste-t-elle votre terrain de jeu préféré ?

Oui ! La télévision et la radio, c'est très bien pour écrire, s'exprimer et montrer qu'on existe mais c'est au service de la scène. Ce n'est pas que de la promo parce que c'est du travail et c'est intéréssant de faire un travail différent que le travail de scène. Mais pour moi, ça reste quelque chose pour mettre en valeur le spectacle vivant.

Vous allez jouer devant un public masqué, est-ce que c'est plus compliqué pour les humoristes de ne pas voir les visages et les rires de ceux qui sont devant vous ? 

Je pense que c'est aussi angoissant que d'imaginer son premier jour d'école sans pantalon. J'ai joué une fois devant des gens masqués et il y a une vraie écoute, une vraie bienveillance, heureusement. C'est indispensable vu ce qu'on vit mais c'est une très grosse contrainte, comme pour tout le monde.

 

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