Pour le premier entraînement public du CSP, ce jeudi 29 août, Lionel Peluhet, le discret nouvel actionnaire majoritaire et propriétaire du Limoges du club, était présent aux côtés de la nouvelle équipe de management du CSP et les nouveaux joueurs. Il est venu constater la ferveur toujours présente des supporters dans les tribunes, après des mois tumultueux pour le club. Notre équipe lui a posé trois questions. Entretien.
C'est un autre visage avec lequel les supporters du CSP vont se familiariser pour cette prochaine saison. Lionel Peluhet suit l'évolution du club depuis plusieurs années et ouvre désormais pour Limoges, un nouveau chapitre que les supporteurs espèrent glorieux.
France 3 Limousin : Il vous faut redonner une image sympathique du CSP au public, comment envisagez-vous les choses ?
Lionel Peluhet : Écoutez, on les envisage bien ! On s'organise en conséquence. En tout cas, c'est le projet qui va porter le CSP qui va faire la différence. La base du projet, c'est qu'on veut que ce soit un projet collectif. Donc, on construit avec tout le monde afin que tout le monde s'y retrouve, et que tout le monde soit lié derrière le CSP.
La crise nous a démontré que le CSP était un club de cœur, un patrimoine, une institution. On a résumé ça en deux éléments : l'amour du CSP, parce qu'on en est amoureux, c'est important. Et deux, sa pérennité dans le basket, parce que c'est sa vocation.
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Comment réagissez-vous à c’est près de 2 000 personnes venues assister au traditionnel entraînement public du CSP ?
C'est plutôt génial, parce qu'il y a du monde et que la salle est pleine et on est encore que fin août, c'est plutôt exceptionnel. Le CSP a besoin des Limougeauds. Tout ça, ça ne fait qu'un. Il faut qu'on co-construise le projet et qu'on se rassemble tous derrière ce projet-là et ça va le faire.
Pour retrouver l'amour du public, il faut qu'il y ait un peu de la gagne ?
Alors, on a construit un projet sur trois ans. La première année est une année de transition parce qu'il faut recaler le sportif, l'administratif et le financier. L'objectif, c'est de se maintenir. On va demander à tout le monde d'être patient, d'accompagner l'équipe, de laisser construire les jeunes joueurs, d'accompagner les anciens et ça devrait le faire.