Témoignage. "On est passé de 900 à 2 400 euros de gaz par mois" : institution de Limoges, cet hôtel-restaurant a fermé ses portes

Publié le Écrit par Emmanuel Denanot et David Caldas

Le 8 janvier dernier, l'hôtel-restaurant Le Marceau a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Limoges. Cette institution avait été reprise en 2017 et comptait cinq salariés. La conjoncture économique et la transformation du quartier ont fait sombrer l’établissement.

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Volets fermés et salle vide. En ce début d'année 2025, l'atmosphère s'avère particulièrement morose au Marceau. Le 8 janvier dernier, cet hôtel-restaurant de Limoges a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce.

Les conditions sanitaires pour l'accueil du public nous ont causé une perte d'exploitation monstre.

Fabrice Simon

Gérant de l'hôtel-restaurant Le Marceau

Entre une inflation galopante et le remboursement des prêts garantis par l’état, cette institution n’a pas résisté aux charges. L'établissement avait pourtant été repris en 2017 et comptait cinq salariés. La crise liée au confinement et au Covid ont eu raison de lui.

Le patron, Fabrice Simon, peine à cacher son amertume : "Les conditions sanitaires pour l'accueil du public nous ont causé une perte d'exploitation monstre avec des frais de fonctionnement inchangés. On est passé de 900 à 2 400 euros de gaz par mois. Je pense que tout le monde a vu, en faisant ses courses au supermarché, que c'est du 20, 30% en très peu de temps..."

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Le 8 janvier dernier, l'hôtel-restaurant Le Marceau a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Limoges. Cette institution avait été reprise en 2017 et comptait cinq salariés. La conjoncture économique et la transformation du quartier ont fait sombrer l’établissement. ©Emmanuel Denanot, Jean-Marie Arnal

Le gérant déplore la présence de "points de shit dans le quartier"

La conjoncture économique ne constitue pas la seule raison invoquée par le gérant de l'hôtel-restaurant. La transformation profonde du quartier, marquée par l'augmentation de l'insécurité, a changé l'ambiance de la rue allant du carrefour Sidi-Carno à la gare. "Le square, pfff... souffle Fabrice Simon. Les points de shit dans le quartier... Le truc, c'est que ce n'est pas que là, c'est dans tous les quartiers. Partout."

Aujourd’hui, les murs de la bâtisse de 1880 sont à vendre. Treize chambres et un restaurant qui, depuis l’après-guerre, s'étaient enracinés dans le paysage limougeaud.

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