L’aventure de Gabin et Victor Fabre a commencé. Les deux frères, passionnés d'aviation, vivent leur rêve d'enfants : faire un tour de France en avion. Malheureusement, depuis 2 jours, la météo ne leur permet pas de revenir sur le continent.
Gabin et Victor sont toujours à Ouessant, malgré plusieurs tentatives pour repartir de la petite île bretonne. Cette journée a été pour eux "lente et tendue". Ils ont passé la matinée à vélo pour faire du tourisme sur l'île de 15,58 m². En même temps, ils avaient toujours un oeil sur les indications météorologiques pour décoller et revenir sur le continent, avec comme objectif Saint-Brieuc.
Au décollage les conditions météo sont satisfaisantes. Malheureusement, arrivés au-dessus de l’île de Molène, les deux aviateurs ont dû faire demi-tour : "le stratus et la brume nous bloquent le passage", expliquent-ils. "On se le tente ensuite par le nord mais arrivé à 15 km de la côte, nous sommes forcés de revenir vers Ouessant, la barrière de nuages étant définitivement impénétrable."
Le stratus est un nuage bas de « grisaille .» Il forme une couche grise uniforme de nuages bas, pouvant donner lieu à de la petite pluie très fine et froide : la bruine. Il peut aussi se présenter sous forme de lambeaux déchiquetés, lors de sa dissipation. S'il touche le sol, il se transforme en brouillard.
Les deux frères ne se découragent pas : "Après une petite heure d’attente en compagnie des agents AFIS (Aerodrome Flight Information Service) locaux, la visibilité de 10 km nous encourage à retenter. Le temps d’embarquer, faire les tests moteurs et décoller, c’est encore pire, le plafond est à 500 pieds, on se repose immédiatement. C’est donc tout pour aujourd’hui, Ouessant nous gardera une nuit de plus avec elle".
"Demain c’est une journée semblable, en espérant que le plafond et la visibilité seront au rendez-vous, au moins le temps de rejoindre le continent, qui lui sera ensoleillé", poursuivent Gabin et Victor qui ne perdent pour autant pas espoir.
L'avion, c'est un mode transport rapide pour des gens pas pressés.