Ce traditionnel week-end de la Toussaint est la période d'activité la plus importante dans les cimetières. Exemple à Limoges, l'un des plus grands cimetière de France et à Egletons, où le cimetière est aussi paysager.
Avec 35 hectares et 40 000 tombes (soit plus de 220 000 défunts), le cimetière de Louyat, à Limoges, est le troisième plus grand cimetière de France, après ceux de Marseille et Lyon.
A l’occasion de la Toussaint, le site est particulièrement fréquenté. Le personnel est donc sur le pont pour la plus forte affluence de l’année : les 33 agents et toutes les équipes sont présentes durant tout le week-end.
A l’accueil, on reçoit les personnes pour éventuellement leur faire des plans parce que le cimetière est tellement grand que pour se repérer, ça n’est pas du tout facile.
Dans les allées du cimetière non plus on ne chôme pas. Les enterrements sont interdits le 1er novembre, mais les navettes gratuites ont été multipliées par trois et 6 véhicules sont mobilisés pour transporter les familles et les aider à l’entretien des tombes. «Il y a beaucoup plus de monde que d’habitude, donc oui c’est une journée particulière », constate Jérémy Mayaud, l’un des employés du cimetière.
Le cimetière, lieu de recueillement et lieu de visite
La Toussaint, la fête de tous les saints pour les Catholiques, est donc le jour où l’on va au cimetière pour fleurir les tombes. Dans certains cas, le cimetière peut devenir un lieu de promenade, notamment lorsqu’il devient « paysager ». C’est le cas du cimetière d’Egletons, en Corrèze. Un lieu atypique, aux allures de jardins à l’anglaise, qui regroupe une douzaine d’essences d’arbres et l’on peut circuler en voiture.
Créé en 1961 par l’architecte Armand Varienas, ce cimetière est l’objet de toutes les attentions à la Toussaint, bien sûr, mais aussi toute l’année. Comme vous pouvez le voir dans ce reportage réalisé par Thierry Girault, Jean Perrier et Marina Fillon