Depuis l'annonce d'un plan social le 28 novembre dernier qui prévoit 22 suppressions de postes, l'inquiétude des salariés de l'entreprise Starplast, spécialisée dans la fabrication de pièces pour l'aéronautique, monte d'un cran. La mise en redressement judiciaire vient d'être prononcée.
Une trentaine de salariés attendait la décision du tribunal ce matin. Ce mercredi 21 décembre 2016, le tribunal de commerce de Limoges a statué en faveur de la demande de mise en redressement judiciaire déposée par Michel Cornard, le PDG de Starplast.
Une décision accompagnée d'une période d'observation de 6 mois.
L'entreprise limougeaude, qui emploie 61 salariés connaît des difficultés financières. Depuis 2015, le chiffre d'affaires de la société haut-viennoise qui fabrique des pièces pour de nombreux avions, dont le Rafale, stagne à 7, 5 millions d'euros. La direction qui espérait atteindre un chiffre d'afffaires de 9 millions a réalisé d'importants investissements. Les organisations syndicales invoquent des " erreurs de stratégies commerciales ".
Le tribunal de commerce, réuni en chambre du conseil depuis ce matin, a rendu sa décision concernant l'entreprise spécialisée dans la transformation de polycarbonate basée à Limoges. Elle est placée en redressement judiciaire, un administrateur a été nommé.
La direction va profiter de cette période pour mettre en place une nouvelle organisation qui se traduira par la suppression de 22 postes et une modulation du temps de travail, qui passerait de 40 à 46 heures. Une mesure que désapprouvent les organisations syndicales.
Une nouvelle audience se tiendra en février au tribunal de commerce de Limoges en charge du dossier.