Une conférence est organisée vendredi 30 mars à la BFM centre à Limoges pour la Journée mondiale des troubles bipolaires. Emmanuelle Germain, responsable régionale de l’association ARGOS 2001 a répondu à nos questions sur cette maladie.
A l’occasion de la Journée mondiale des troubles bipolaires, l’association ARGOS 2001 organise une conférence débat vendredi 30 mars à la BFM de Limoges à 19h. Emmanuelle Germain est la responsable de l’antenne régionale de cette association qui accompagne les personnes atteintes de troubles bipolaires et à leurs proches.
« Les troubles bipolaires ont toujours existé », indique Emmanuelle Germain qui rappelle que dans l’Antiquité on parlait de « mélancolie ». Ils correspondent à une « variation anormale de l’humeur », explique Emmanuelle Germain :
Il existe des formes que l’on qualifie de « manies » qui correspond à une « forte exaltation pouvant aller jusqu’au délire ». Pour les formes plus légères, on parle d’ « hypomanie ».En phase haute, le patient souffre d’exaltation et d’hyperactivité, et en phase basse de dépression. Ces phases sont entrecoupées de phases normales.
Une maladie dont on ne guérit pas
Ces troubles bipolaires se soignent « avec un traitement médicamenteux, associé à une psychothérapie », précise Emmanuelle Germain. Pour autant, on ne guérit pas de cette maladie et le diagnostic pour établir cette pathologie peut être long.
Cette pathologie invalidante est aussi difficile à appréhender par les proches des malades :
La conférence organisée vendredi 30 mars parlera en particulier des alternatives qui existent à l’hospitalisation complète des personnes atteintes de troubles bipolaires.Que ça soit dans les périodes hautes ou basses, c’est très usant.