La séance du conseil municipal de Limoges de ce mardi soir 24 novembre n'a duré qu'un peu plus de deux heures.
Une vingtaine de dossiers a été examinée.
Les débats sont restés relativement calmes, à quelques exceptions près.
C'est par une minute de silence que s'est ouvert ce mardi le conseil municipal de Limoges, en hommage aux victimes des attentats de Paris.
Une séance particulièrement courte et calme. La première délibération a tout de même provoqué quelques remous. Elle concernait la LGV Poitiers-Limoges.
La demande de financements européens, au titre du mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE) n'ayant pas été retenue, la participation de la ville au financement des études post-DUP va sensiblement augmenter, passant de 730 mille euros à plus de 2 millions 600 mille euros sur les deux prochaines années, et seuls les élus "Terre de Gauche" sont montés au créneau, estimant qu'il "s'agissait d'un scandale, pour une ligne qui ne sera jamais construite", selon les termes de l'élus Gilbert Bernard."
Autre sujet sensible, celui des ouvertures des magasins le dimanche ...il devrait y avoir six l'an prochain, et là encore, c'est le groupe "Terre de Gauche" qui s'en est ému, par la voix de Danielle Soury.
A noter qu'un siège est resté vide hier soir, celui de Pierre Lafond...l'ancien adjoint aux affaires scolaires, destitué de sa délégation par le maire le 30 septembre dernier, était absent et a donné son pouvoir à Christine Marty, du Front National.
En toute fin de séance, un tweet a été dévoilé par une adjointe au maire, tweet émis depuis un compte parodique intitulé " @Ripoublicains87", expliquant (sic) que " le maire s'occupera personnellement des fouilles au marché de Noël de Limoges, uniquement la file des femmes, question de principe".
Depuis, le compte a été fermé. Le premier adjoint au maire, Guillaume Guérin, a clairement fait comprendre en séance que ce message émanait de membres de l'opposition socialiste.
En tant que président en Haute Vienne des "Républicains", Guillaume Guérin devrait porter plainte pour utilisation illicite et abusive du logo du parti.