Le scénario ? Une intoxication alimentaire. Plus de 200 élèves ont joué le jeu et six ont été transportés (fictivement) à l'Hôpital de la mère et de l'enfant de Limoges en "état grave". Cet exercice de sécurité civile a eu lieu, jeudi 16 mai 2024, dans l'école Thomas Pesquet de Verneuil-sur-Vienne. L'objectif est de tester la coordination des forces de sécurité et de secours du département.
Les élèves de l'école Thomas Pesquet de Verneuil-sur-Vienne se sont prêtés à un exercice bien particulier ce jeudi. Sur les 270 enfants présents dans l'établissement, cinquante ont simulé des symptômes de vomissement, de maux de ventre et de maux de tête. En bref, les symptômes d'une gastro-entérite rapide et violente. Parmi eux, six devaient être transportés à l'Hôpital de la mère et de l'enfant de Limoges, pour des "symptômes graves."
Ce scénario d'intoxication alimentaire dans une école, organisé par la préfecture de la Haute-Vienne en lien avec l’Éducation nationale et la commune de Verneuil-sur-Vienne, vise à entraîner les forces de sécurité, de soutien et de secours, mais aussi à tester la coordination des différents services de l’État avec les collectivités, lors d’un événement de grande ampleur.
Une coordination des services essentielle
"C’était une intoxication collective suite à une représentation qui a lieu à l’école avec une distribution de goûters pour les enfants. Un des aliments était contaminé, précise Mélanie Bidault, médecin au Samu 87 et organisatrice de l’exercice. (...) C’est important qu’on puisse déployer des ressources qu’on n’a pas l’habitude de faire de manière courante."
Il y a une organisation particulière à mettre en place. C'est important de le faire régulièrement.
Mathéo VinatierResponsable des évacuations pour l'exercice
De son côté, la préfecture avait ses proches tâches à réaliser. "La prise en charge de l’appel aux parents d’élève, du public qui, dans ce genre de situation, souhaitent avoir des informations, sont inquiets et donc comment on prend en charge ce type d’appel", explique Hélène Montelly, directrice de cabinet du préfet.
L'heure des bilans
À la fin de la journée, l'heure est au bilan. "La prise en charge des victimes par les services du SDIS et les associations de protection civile a bien marché. L’évacuation vers l'Hôpital de la mère et de l'enfant s'est faite dans de bonnes conditions. Les choses à améliorer sont les logiciels de suivi des prises de victimes entre le SDIS et le SAMU", détaille Hélène Montelly.
Rassurez-vous, les enfants sont en bonne santé. Ce sont des mannequins qui ont été évacués vers l'hôpital. Ce type d’exercice exceptionnel est une obligation et est organisé au moins une fois par an par la préfecture.
