Val de l'Aurence à Limoges : dégradations et ras-le-bol des riverains

Une douzaine de voitures au minimum ont été dégradées dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 janvier 2021 au Val de l'Aurence. Certains habitants de ce quartier de Limoges expriment leur peur et leur ras le bol. 

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Les faits nous ont été rapportés par un homme de 25 ans qui a la chance d’être diplômé. Il a quitté le quartier dans lequel il a grandi pour partir travailler ailleurs, et s'inquiète pour ses parents : “entre eux, tous ces jeunes font ce qu’ils veulent, mais je ne veux pas qu’ils dérangent la tranquillité de mon père, de ma mère, et des gens qui galèrent”. 

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2021, un groupe de 15 à 20 personnes auraient dégradé une douzaine de voiture dans le quartier du Val de l'Aurence nord, allée Le Gréco et rue du Maréchal Joffre, selon la police. Beaucoup plus selon habitants du quartier.  

Une enquête a été ouverte dès lundi. Ils auraient aussi allumé des feux d’artifice pour les lancer sous le porche d’un immeuble. Selon un témoin, ces individus seraient issus d’un autre quartier : “Il y a eu quelques bagarres ces dernier jours et ils ont voulu en découdre”. Il se seraient rendus au Val de l'Aurence à bord de plusieurs véhicules en plein couvre-feu, sans être arrêtés. 

 

Ras le bol des habitants 

Le jeune homme de 25 ans qui nous a alerté sur ces faits a dû revenir à Limoges en urgence : “Ils ont cassé la voiture de ma mère. Il a fallu qu’on trouve toute une organisation pour qu’elle parte travailler lundi à 5h du matin. J’ai dû prendre sur mes jours de congés pour l’aider”. Cette dame, âgée de 53 ans, est femme de ménage. 

Les habitants du quartier avaient peur. Ils étaient tous à leur fenêtre et n'osaient pas agir.

 

Intervention de la police 

Selon Catherine Mauguien Sicard, adjointe au maire de Limoges chargée de la sécurité, une riveraine a appelé la police municipale à 1h25 du matin. Le centre de vidéo-surveillance de la ville a pu constater les faits. La police nationale a alors décidé d’envoyer 6 patrouilles pour une intervention immédiate.

L’élue ajoute qu’aucun renfort de police municipale n’a été demandé : “La police nationale nous a dit ne bougez pas on gère”. 

Catherine Mauguien Sicard dit comprendre l’exaspération des riverains. Elle ajoute : 

Pour ce genre de faits, la réponse pénale est quasi inexistante. Il va falloir que le gouvernement prenne plus en considération les policiers et les riverains que les voyous. Quand elles interviennent, les forces de l’ordre sont épiées à la loupe avec une présomption de faute.

Catherine Mauguien Sicard, adjointe au maire chargée de la sécurité

En attendant, les parents du jeune homme qui nous a alerté, envisagent de déménager. Ils habitent le Val de l'Aurence depuis plus de 30 ans. 

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