Dans la caserne Martial Mitout de Limoges, Maya a intégré les effectifs des sapeurs-pompiers lors du premier confinement. Et dans L'entreprise "La Boîte à Papiers", deux félins ont intégré les effectifs. P'tit Roux et Mistigri sont une présence apaisante pour la centaine de collaborateurs, forcément aux petits soins avec eux.
Une nouvelle coéquipière chez les pompiers de Limoges
Tout a commencé lors du premier confinement, Maya devait avoir environ un an... Elle avait une famille dans le quartier, mais elle a décidé de venir s'installer et ronronner dans la caserne Martial Mitout de Limoges.
"Au début, l'arrivée de cette jeune demoiselle poilue suscitait les interrogations, explique Patricia, la secrétaire du centre. Mais finalement, elle a été acceptée par les équipes. "Elle fait ce qu’elle veut, elle est chez elle partout dans tous les services… Sur les radiateurs ou sur les chaises dans les bureaux. (recouverts de plaids pour plus de confort, bien sûr !)
Depuis, Maya est un peu devenue la mascotte, la collègue qui participe au briefing des équipes le matin. "Elle suit la vie de la caserne. Et quand un camion démarre, elle fait attention de se ranger... Sauf une fois, où on a tous criés ! »
D'ailleurs, Maya doit apparaître sur le prochain trombinoscope de la caserne. Une vraie reconnaissance de l'équipe pour ce compagnon à quatre pattes.
Un remède contre le stress
À pattes de velours, petit tour de table…
Cet après-midi-là, les instances du personnel sont réunies en CSE… sous le regard de P’tit Roux, garant du dialogue social. Il s’est imposé dans l’entreprise à la fin de l’été. Josette Guillon, directrice de La Boîte à Papiers : “Il est arrivé très très maigre, en très mauvais état. Il était dénutri, tout simplement. Il devait y avoir quelques semaines ou mois d’errance avant qu’il n’arrive chez nous.”
Bien planquée sous le bureau, Mistigri : elle a trouvé refuge ici depuis quatre ans. Une collaboratrice fidèle, mais qui ne brille pas par son efficacité… “C’est agréable, par contre, elle n’est pas trop productive, donc c’est le petit bémol. Des fois, elle vient sur mes dossiers, mais à part mettre des poils, elle ne fait rien.” raille un salarié.
Pour les commerciaux qui travaillent sous pression, comme Philippe Nouhaud, le chat, c’est toute une philosophie. “C’est une présence et quelque chose qui détend un peu le fonctionnement quotidien. Quand on reçoit un coup de fil d’un client et qu’on voit qu’il dort à côté, on se dit : après tout, pourquoi s’énerver ?”
Pour ces deux chats qui étaient abandonnés, l’entreprise est devenue une vraie famille.
Ça crée du lien entre les salariés mais aussi avec les personnes de l’extérieur qui sont toujours très surprises de voir qu’il y a un chat qui se promène ou qui est sur le bureau.
Isabelle Davail, assistante de direction
Pour leur nourriture ou l’hygiène, les deux félins disposent d’un personnel irréprochable. Si bien qu’à l’heure de la sortie des bureaux, la séparation est toujours une petite épreuve.