VIDEO. Limoges, nouveau spot pour le skate ?

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Voir quelqu’un rider, hors gamelle, c’est avoir envie d’essayer...
Une association locale, Fooap’s skateboard, organise ce week-end une grande compétition de skateboard, entre figures inventives et performances plus classiques. Gros plan sur cette pratique déjà ancienne qui voudrait aujourd’hui s’ouvrir à un plus large public. ©France 3 Limousin

Une association locale, Fooap’s skateboard, organise ce week-end une grande compétition de skateboard, entre figures inventives et performances plus classiques. Gros plan sur cette pratique déjà ancienne qui voudrait aujourd’hui s’ouvrir à un plus large public.

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"J’ai commencé à skater à 14 ans en lisant des magazines et en regardant des vidéos, et je me suis passionné." Malgré ses 27 ans, et avec à peine 13 ans de pratique au compteur, Lucas Renon ressemble aux dinosaures du skate, ceux que l’âge d’or des débuts, déjà culturellement iconiques, a poussé sur la planche.

Cédric Jaunie, presque le double d’âge, a eu les mêmes motivations, alors que Lucas n’était pas encore né : "J’ai commencé, j’avais 11 ans, ça fait 32 ans que je skate. Je suis tombé à l’époque dans une vidéothèque sur un film qui s’appelait Skate Gang, et j’ai eu envie de faire du skate, direct."

Culture skate

Le skate, c’est une culture, des codes, un langage, une musique, un sentiment de liberté… Voir quelqu’un rider, hors gamelle, c’est avoir envie d’essayer.

Pourtant, 1% à peine des 12-30 ans pratique. À Limoges et alentours, malgré des spots urbains comme la place d’Aine, malgré des structures comme le 780° Skatepark, la planche reste confidentielle.

Mais selon Laurely William, présidente de l'association Fooap’s, il y a du potentiel : "Il y a matière sur l’agglomération de Limoges : pour rider dans notre structure, il faut adhérer, et on est 450 adhérents. Pendant les vacances scolaires, on a des gens qui viennent de Charente, de Corrèze, de Creuse, de Dordogne… Ça veut dire qu’il y a des utilisateurs qui sont là et qui ont besoin d’une structure."

Ecole de la vie ?

L’association insiste particulièrement sur l’initiation. Son école, accessible dès 4 ans, et ses stages, changent radicalement l’approche : moins sauvage, plus sécurisée : "Avant, il y avait une vraie sélection naturelle de ceux qui aimaient tomber et se faire mal. Maintenant, on va les aider à faire des choses, et les parents, ça les rassure.

Mais le skate restera toujours et avant tout une philosophie, un mode de vie : essayer, tomber, avoir mal, se relever, réessayer, réussir… Et continuer de rider.

Skateboard Jam, 20 et 21 mai, au "780° Skatepark" de Limoges.

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