Voitures de gendarmerie brûlées : gardes à vue et détention provisoire

L'enquête se poursuit sur les incendies de véhicules de gendarmerie à Limoges et Grenoble en Septembre 2017. Des perquisitions ont eu lieu à Toulouse ce 27 mars et 3 personnes ont été placées en garde à vue. L'une d'entre elle a été placée en détention provisoire.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C’était dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 septembre 2017. Cinq véhicules de gendarmerie étaient incendiés dans la caserne Jourdan. L’acte était alors revendiqué sur les réseaux sociaux par un collectif au nom de R.A.G.E. (Révolte Anarchiste des Gendarmes Exilés). Nous vous le relations dans cet article. Le Parquet se montrait réservé, estimant cette revendication fantaisiste.

En Isère, des faits similaires étaient également constatés. Le 21 septembre, c'était la gendarmerie de Grenoble qui était touchée par un incendie volontaire, plusieurs dizaines de véhicules étaient détruits. Puis dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre 2017, vers 4 heures du matin, à Meylan, où là ce sont quatre véhicules personnels de gendarmes qui étaient incendiés. Les actes étaient aussi revendiqués par un mouvement anarcho-libertaire. Ils seraient une réponse au procès de 9 prévenus dans une affaire de voiture de police vandalisée et incendiée à Paris le 18 mai 2016, selon les revendications publiées par une mouvance d'ultra gauche.

A l'époque, le Parquet disait ne pas avoir d'éléments objectifs pouvant rapprocher les deux affaires.

Une instruction est en cours pour association de malfaiteurs, en vue de commettre un crime et des dégradations. Dans le cadre de cette enquête, des perquisitions ont été faites ce 27 mars 2018 dans deux immeubles d’habitation à Toulouse. Outre des mises sous scellés (matériel informatique, téléphones, documents, carnets de coordonnées…), deux personnes ont été placées en garde à vue, tout comme un troisième jeune homme de Limoges, dans des gendarmeries en Haute-Vienne.

Les deux personnes de Toulouse sont ressorties de leur garde à vue sans mise en examen. Le troisième jeune homme, en revanche, a été mis en détention provisoire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information