Vous envisagez un vide maison : demandez le conseil d'un commissaire-priseur avant de vendre ou de jeter

C'était une tradition qui avait disparu durant la crise covid : les journées d’expertises à la salle des ventes du médiatique commissaire-priseur, maître Nicolas Constanty, de Limoges. L'étude a relancé l'idée avec succès : plus de 300 personnes s’y sont inscrites en deux jours. Une tradition qui fait face à de nouvelles modes et phénomènes de consommation.

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Si Nicolas Constanty reconnaît volontiers l’apport que lui a apporté sa récente exposition médiatique dans l'émission "Affaire conclue", la grande majorité des participants venus à ces journées d’expertises sont présents pour des raisons bien pratiques : désencombrer leur maison, se débarrasser d'un objet obtenu à la suite d'une succession, ou ne pas embarrasser plus tard les enfants : "J'ai des objets de mes parents et je souhaite m'en séparer, parce que j'ai déjà beaucoup de choses à la maison", avoue Catherine. "J'ai des objets dont je vais me séparer, parce que je pense que mes enfants n'ont pas les mêmes goûts que moi", anticipe Christiane.

À la découverte

Quant à ceux qui confessent un certain attrait pour les émissions spécialisées, c'est surtout l'envie de découvrir un éventuel trésor qui les pousse auprès de ces experts : "C'est aussi par curiosité. J'aimerais savoir ce que c'est exactement. C'est un réveil de voyage de soldat, mais je voudrais avoir plus de précision", confie Suzie.

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Les journées d’expertises à l’étude/salle des ventes du médiatique commissaire-priseur, maitre Nicolas Constanty, de Limoges, n'avaient pas été organisées depuis la covid, il y a presque quatre ans. Plus de 300 personnes s’y sont inscrites en deux jours. Bien qu'on y sente l'apport des nouvelles modes et phénomènes de consommation, la tradition est tout de même de mise. ©Jean-Martial Jonquard, Frédérique Bordes, France Télévisions

De plus en plus de jeunes

Phénomène naissant toutefois dans les études, l’apparition d’une nouvelle clientèle, venue là pour la mode vintage ou la maroquinerie.

"Les jeunes ont plutôt l'habitude de vendre sur des plateformes, tout est dématérialisé aujourd'hui. Ce n'est pas encore assez démocratisé, mais les jeunes commencent à venir petit à petit. Puis l'avantage de venir chez un commissaire-priseur, c'est qu'il y a quand même une authenticité derrière, qu'il n'y a pas nécessairement en vendant sur certaines plateformes", constate Louisa Besse, clerc judiciaire à la salle des ventes de maître Constanty.

Gages d’authenticité et de certification aux verdicts, toutefois sans appel, sacs monogrammés, chinoiseries, peintures ou autres, seules 10 à 20% des expertises laissent entrevoir des ventes supérieures à 200€.

En Limousin, d'autres commissaires-priseurs peuvent vous aider à identifier et estimer des objets comme l'étude de Paul Pastaud à Limoges, Brivenchères de Charles Gillardeau en Corrèze ou l'étude de Maître Turpin à Guéret. 

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