Une trentaine de manifestants se sont retrouvés mardi 29 mai 2018 devant la permanence de Jean-Baptiste Djebbari. Symboliquement, ils ont monté un mur devant la porte de sa permanence.
C'est avant tout un geste symbolique. A l'appel de l'intersyndical CGT – Cheminots, UNSA, CFDT et FO, une trentaine de manifestants se sont retrouvés à Nexon, devant la permanence du député de la deuxième circonscription de Haute-Vienne, Jean-Baptiste Djebarri (LREM).
Tandis que d'autres manifestants menaient une opération simultanément à Uzerche, les cheminots ont entrepris à Nexon, la construction d'un petit mur devant la porte de la permanence.
Il s'agit de manifester leur frustration. Les cheminots déclarent de jamais avoir été reçus en groupe par le député Jean-Baptiste Djebbari, qui est aussi rapporteur du projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire.
Au cours de la matinée, les manifestants sont rejoints par d'autres cheminots arrivés de Limoges. Des élus sont également venus faire preuve de leur soutien.
Des militants venus de Limoges ont ensuite entrepris de monter 3 mètres de voie ferrée devant le bureau du député. Ils entendent ainsi symboliser le risque qu'encourent les petites lignes. Les lignes Limoges-Ussel et Limoges-Brive sont menacées.
En début d'après-midi, le mur bouchant symboliquement l'entrée de la permanence a été démonté par les forces de l'ordre. Il a été reconstruit au bout de la voie ferrée.
En Corrèze, les cheminots en grève se sont réunis à Uzerche. Une centaine de personnes étaient présentes, dont une trentaine d'élus locaux, des élus qui craignent l'abandon des dessertes rurales.